Au moment de débuter ce billet, il est 20h43; je suis à Lac-Mégantic (Québec), dans mon chalet. Nous sommes le 6 mars 2010. Il s’agit non seulement du premier billet de l’année 2010, mais aussi l’un des premiers que j’écris en étant en sol Canadien. Je viens de terminer une journée de raquettes dans la forêt et suis allé faire un peu de VTT dans les environs de mon chalet. Cette fois par contre, je crois que ma témérité étais moins grande… à mon dernier tour, il y a deux ans, je m’étais « pêté » la clavicule après une fausse manœuvre… Enfin, j’ai appris… heureusement! :P La journée était magnifique, un soleil radieux, le lac tout blanc et gelé et ce soir, un ciel étoilé, loin de la grand’ville!
Il y a aussi en ce moment cette musique indienne sur mon iPod qui me rappelle la musique d’ambiance qui animait les séances de gym il y a six mois, quand j’habitais Mumbai; puis je m’imagine il y a un an, alors que j’habitais aux Pays-Bas; et il y a deux ans, je m’apprêtais à aller vivre en Europe; il y a trois ans, je m’apprêtais à aller vivre le Cameroun; il y a quatre ans, je planifiais mon premier vol transatlantique, j’allais faire l’été suivant mon premier EuroTrip. Enfin, il y a cinq ans, bah il y a cinq ans, j’étais bien loin de m’imaginer avoir fait tout ce parcours et avoir aujourd’hui sur ce même iPod d’autres morceaux provenant de l’Inde ou de l’Europe ou de l’Afrique ou ces morceaux Québécois que j’ai partagés avec des amis de toutes ces régions et d’ailleurs en Asie ou en Amérique Latine…
En fait, il y a cinq ans, j’avais vu plusieurs fois déjà le film « L’Auberge Espagnole » et je rêvais de vivre, un jour, une expérience comme celle que l’acteur principal a vécue. Peut être vous rappelez-vous lorsque je vous avais promis en octobre dernier de vous faire part de mes idées sur le Rêve?? Promesse tenue, je fonce!
Je vous remets un peu en contexte, je suis en Thaïlande, c’est le soir, la température est « incroyablement incroyable » et je suis assis, bière à la main, dans un bar de Ko Phi Phi, à discuter avec la proprio, une charmante Suédoise qui y est installée avec son copain depuis 3-4 ans. Elle me raconte comment elle en est venue à se partir en affaire sur une ile paradisiaque. Je vous épargne les détails techniques, mais ce que j’ai retenu c’est qu’elle a vécu son rêve; celui de s’installer dans ce pays qu’elle convoitait tant et d’y travailler un peu pour vivre. C’est simple comme idée, mais il faut en avoir du « guts » pareil pour se lancer en affaire si loin de la maison. Non? Et le mieux dans tout ça… c’est que malgré certains sacrifices qu’elle a dû faire au début, elle est là, heureuse!
Moi, ce qui m’anime, c’est le voyage, la découverte de nouvelles cultures, la rencontre de personnes des quatre coins du monde, bref de vivre ce monde, notre monde. « Bon, regarde l’idéaliste parler… il va maintenant nous raconter qu’il veut la paix dans le monde, éliminer la pauvreté et j’en passe!!! » vous me direz! Non… mais j’avoue, il y a un peu d’idéalisme en moi. Mon patron et ami m’en faisait justement la remarque cette semaine au boulot… Merci de lui répondre! Après tout, ce sont toutes ces idées, ces passions, mes ambitions qui m’on conduit à travailler, vivre et voyager dans toutes ces régions du globe.
Bref, au cours de ces dernières années j’ai été parmi les personnes les plus heureuses au monde puisque j’ai tout simplement décidé de « VIVRE MES RÊVES ». Alors à tous ceux qui envient les idéalistes et rêveurs comme moi je vous répondrai : « Well, Just Do It! » (Clin d’œil à Nike) Si rien ne nous empêche de rêver, alors pourquoi s’empêcherait-on de vivre au moins certains d’entre eux???
LIVE YOUR DREAMS!
Mat.
