vendredi 29 juin 2007

Ahhhh, c'est parfois dur AIESEC...

Bon matin à tous,

Vendredi 29 juin 2007, une autre long week end se présente à nous, quels sont vos plans, déménager, fêter, la plage, travailler???? Fait-il toujours aussi chaud à Montréal, ou revient-on à la normale???

Cette semaine encore deux amies sont parties au loin. Mardi, Emmanuelle et Stephanie sont respectivement partie pour Montréal et Bruxelles. Voilà maintenant que les deux dernières AIESECers blanches de Douala sont parties, il ne reste plus que Benjamin, quelques stagiaires africains (Côte-d’Ivoire, Tanzanie, Ghana et Kenya) et moi à Douala. Bien sûr, à Buea quelques autres stagiaires sont là, mais c’est quand même une petite heure et demie de route. Enfin, disons que de les voir partir en même temps toutes les deux mardi soir dernier, ça a été un peu difficile. C’est clair je les reverrai, à Montréal ou à Bruxelles, mais pour le moment… c'est ce que mes amis et moi s'entendons pour dire que le principal problème d'AIESEC, ce sont les ruptures lors du départ de stagiaires après un ou plusieurs mois passés en notre compagnie.

Du reste de la semaine, les activités au LC Douala (LC=Local Chapter AIESEC) commencent à officiellement transiter… c'est-à-dire que les équipes entrantes et sortantes font leur transition et je vois tranquillement avec qui je travaillerai pour les trois prochains mois. À l’origine je devais travailler à Douala et Yaoundé ensuite, mais il a fort à parier que je reste sur Dla. Mais rien ne m’empêche d’aller leur rendre une visite à l’occasion, 3 heures et 3000 Fcfa pour s’y rendre, ce n’est pas si mal. D’ailleurs, le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun m’a invité pour une réception ce dimanche pour la Fête du Canada… Au diable le fait que je m’identifie davantage au Québec, je suis invité aux frais de mon Haut-Commissaire…. Ahahah Aussi bien en profiter. J Alors pour une des rares fois, je fêterai officiellement le Canada Day! Cela me donnera l’opportunité de rencontrer d’autres concitoyens et partager nos expériences, j’avoue que l’idée semble intéressante, espérons qu’il y ait beaucoup de monde et pas juste des genres de dignitaires ou des « vieux » ahaha.

Ce matin, je suis allé me faire raser… J’ai pris cette habitude à 300F de me faire tailler le « pinch » une fois par semaine… vous avez ici il n’y a pas d’eau chaude donc le rasoir c’est difficile alors je laisse pousser et lorsque j’ai l’air pouilleux (ben un peu avant) je vais voir mon nouvel ami!!!! C’est bien ici d’être le seul blanc du quartier, tout le monde me connaît, même par mon prénom pour les commerçants que je visite fréquemment.

Parlant d’eau chaude et de l’entretien de ma personne… pour répondre aux inquiétudes de « matante » Carole et de Maman, deux sœurs qui je crois partagent le même cerveau à l’occasion pour avoir les mêmes préoccupations en même temps… ahaha Je blague! Alors pour vous raasurer toutes les deux un peu, je vais vous décrire les installations sanitaires et ma maison qui m’entourent au quotidien. Puisque je n’ai pas d’appareil photo sous la main pour le moment, faudra vous contenter de ce que je dis sur le blog, vous verrez en image ensuite. D’abord, ma chambre : elle est plus grande que la mienne à Montréal… il y a un lit, un ventilateur et un moustiquaire au dessus du lit. Le plancher est en béton, c’est la norme ici au Cameroun, c’est plutôt rare les planchers de bois franc. On trouve à l’occasion des tapis par contre, mais moi c’est le béton!!!! Mon lit en est un double… ben assez grand pour deux personnes et je le partage avec un Camerounais du nom de Bernis qui prend horriblement de place en dormant… moi qui est réputé pour bouger et monopoliser les couvertures, là, je me fais tasser! Mais au moins il ne ronfle pas!

Ensuite, comme je vous l’avais déjà mentionné je dors et travaille au même endroit. C’est ça le télétravail. Je demeure au « MC House/Office ». N’ayez crainte, ce n’est pas un bordel étudiant. Bien sûr on en profite à l’occasion, on tient à avoir une vie aussi. Alors à l’occasion on tasse les ordinateurs pour laisser place à un festin de poissons braisés avant de sortir en boîte. Autrement quand vient le temps de faire sa toilette, ben si on est chanceux on aura l’eau courante, une eau plus ou moins potable qu’il faut filtrer avant de boire. Il est à noter qu’il peut arriver que l’on ait l’eau que 2 ou 3 heures dans une journée alors faut faire des provisions dans des chaudières pour flusher… et se laver les mains. Et avec la saison des pluies qui se montre tranquillement le bout du nez, l’eau courante se fait plus rare, sans doute parce que les bassins deviennent contaminés par les eaux pluviales qui ramassent les déchets de la rue… bref, ce n’est pas comme à Montréal où l’eau courante est digne d’une eau embouteillée. Mais, tout comme à la maison, je prends une douche et me lave les dents à tous les jours, malgré la fraîcheur de l’eau… On reste beaucoup moins longtemps sous l’eau, c’est tout! C’est pas si mal, mais disons que lorsque j’arrive dans un hôtel le moindrement accommodé d’eau chaude en voyageant dans le pays, j’apprécie une bonne douche chaude!!!

Bon, sur ces petits mots, j’espère avoir rassuré les plus inquiets sur les commodités.

P.s. Pour bien terminer, il est à noter qu’ici le problème universel du siège baissé o relevé a été réglé; y’en a pas, ça règle tout!!!!

Ciao,

M@T.

lundi 25 juin 2007

Wow, mais quelle St-Jean !!!

Une réussite sur toute la ligne, rien de moins! Même en ce début de saison des pluies, pas une seule goutte pour assombrir l’évènement, du soleil, que du soleil!

Mes amis, je vous assure, je n’ai jamais été aussi fier d’être Québécois! J’ai passé la journée à tenter de faire comprendre à plusieurs Camerounais et une Ontarienne pourquoi nous sommes la seule province à avoir notre propre « Fête Nationale » et non pas un simple « province day » comme nos voisins du Canada!!! Lol J’avoue qu’a priori c’est un peu étrange de se proclamer en tant que Nation au sein du Canada, mais lorsque l’on s’intéresse un tant soit peu à notre histoire, nous le méritons bien, et j’ai même entendu à de nombreuses reprises au cours de mes déplacements des Canadiens-anglais m’envier pour notre culture qui nous est propre, cette identité unique que nous revendiquons. Donc tout au long des dernières heures j’ai revendiqué mon patriotisme québécois tout en faisant une différence entre s’identifier au Québec et être séparatiste. Bon, plutôt que de vous révéler mes convictions politiques car ce n’est pas le but de ce blog, je vais plutôt vous raconter cette super journées de la St-Jean que j’ai vécu pour la première fois hors de ma terre natale, le Québec!

D’abord, on s’est tous levés excessivement tard, environ 12h30-13h; nous sommes sortis en boîte samedi soir à l’occasion du « turnover » du comité national et tant qu’à y être de l’anniversaire de notre MCP sortant (Landry, président d’@ Cameroun) et après minuit, le début des festivités de la St-Jean. Et comme ici à Douala il n’est pas très prudent de se balader entre 12ham et 5ham, ben on est rentré tard, euh tôt en fait et Dieu merci, il y avait de la pizza dans une petite boulangerie à notre sortie du club.

Alors, nous voilà dimanche midi, c’est notre fête à Emmanuelle et moi, alors envahissons la maison! J’avais prévu un peu le coup, deux méga drapeaux et 3 moyens (merci à mon député et au magasin 1$). Faut dire que j’en ai surpris quelques-uns dans le bureau/maison, certains ont peut être trouvé que c’était trop, mais j’ai revendiqué et ils sont restés hissés, même à l’extérieur de la maison, vous verrez sur les photos et en fait, même Manu a été surprise. Ahaha On est Québécois ou on ne l’est pas! Non? Ensuite, en après-midi, nous sommes allés cinq nous promener au bord de l’eau, près du pont se dirigeant vers Buea. Un magnifique décor nous entourait, dépôt pétrolier de la SCDP, infrastructures portuaires et cimenterie de Lafarge sur l’autre rive. À couper le souffle, n’empêche c’est bien comme endroit, il y a un grand espace vert permettant à une bonne centaine de Camerounais de pratiquer le football. Une petite balade d’environ 30 minutes de marche pour s’y rendre, j’ai bien aimé, ça repose un peu des rues bouetteuses de Bessengué (mon quartier dans Douala).

Puisqu’il se faisait déjà près de 17h15, Manu et moi sommes partis, à dos de moto vers le ghetto de gens plus riches où l’on pouvait trouver l’une des seules épiceries digne de ce nom ouverte un dimanche. Pas trop brillant de notre part de ne pas penser à cela avant en plus de partir sans avoir la recette de sauce avec nous… Mais bon nous avions une idée des ingrédients. Ici, pas vraiment question de trouver de la sauce BBQ en cannes ou bien un « Belle pro » de l’autre côté de la rue. Farine, huile, fines herbes, bouillon d’bœuf, frites surgelées et un mélange de Gouada et d’Émental ont été nos éléments de base. De retour à la maison, il nous fallait mixer adéquatement le tout dans une cuisine plutôt contraignante mais avant tout, il nous fallait de l’ambiance… Les Cowboys Fringants à fond dans le tapis nous ont accompagnés tout au long de cette aventure culinaire. Honnêtement et sans aucune prétention, nous avons fabriqué je crois la meilleure poutine jamais faite en terre africaine. Malheureusement, seuls deux Camerounais ont goûté ce « délice de Maestro », mais ils en étaient heureux, car ils n’ont pas eu à se priver… Ils ont adoré et en ont redemandé. Ils me demandent déjà à quand la prochaine. À mon good bye party je leur ai promis. Une réussite sur toute la ligne, mais le seul hic c’est qu’il y avait quelque chose dedans qui endors…. Nous, goûteurs, nous sommes tous éveillés vers les 10hAM, chose incroyable ici! Et au courant de la journée, je partageais quelques faits d’actualité québécoise avec mes collègues et alors que nous mangions, ils ont scandé haut et fort, « Vive le Québec Libre! » et « À nous le monde! ». Bref, une super journée se terminant en beauté avec une poutine pour nous rassasier et des tangos (mélange de bière et d’un genre de 7Up grenadine) pour nous déshydrater. Emmanuelle et moi avons été très fiers d’être Québécois, hier. Et surtout très riches de cette expérience culinaire réussie. Alors sur ces fières paroles, je partage avec vous le secret d’une poutine digne de ce nom, faites en des conditions plus ou moins contraignantes. :

  1. Une dizaine de cuillères de farine
  2. Une dizaine de cuillères d’huile
  3. Faire chauffer dans le fond d’une casserole
  4. Un litre de bouillon de bœuf (eau avec des cubes jusqu’à ce que ça goute, donc une dizaine!)
  5. On mélange le tout
  6. Ajoute des fines herbes
  7. On gosse avec le dosage des ingrédients jusqu’à consistance et goût voulu
  8. On fait cuir frire les frites dans l’huile dans une autre casserole
  9. Et finalement on mélange les fromages que l’on aura coupés en cubes
  10. Puis on sert le tout dans l’ordre : frites, fromage et sauce

Une recette simple, mais oh combien incroyable, je vous la conseille, mais faut qu’elle soit accompagnée de bière et d’au moins un Québécois sans quoi cela ne fonctionne pas! Ahahaha

Aller bon, je vous laisse et vous dit à bientôt…

M@T.

samedi 23 juin 2007

Photos!

P.S. J’ai mis à jour mon album photos! Visitez le lien à droite sur cette page. Et donnez-moi de vos nouvelles… que se passe-t-il dans vos vies, vous vous ennuyez de moi??? Dites-moi tout! ;)

God damn Corruption & God bless America !!!

Wow, mais quel titre fracassant... Que se passe-t-il???  Que lui arrive-t-il???  Il se révolte???  Il déraille???
Ben non, ne vous inquiétez pas, je vous mets en contexte d'abord.
Je crois que dans mon dernier récit, je vous laissais en vous ayant parlé de Kribi… À notre retour de Kribi donc, nous avions une invitation pour se rendre à Buea pour un super BBQ avec d'autres stagiaires AIESEC. Un méga get-together pour souligner en fait l'anniversaire d'Inga et Kris, deux stagiaires avec qui j'avais fait le Nord en plus d'Hugo et Laurence. Pour se rendre à Buea, deux possibilités : l'une à 1500F, en bus sardine et la lenteur… Et l'autre option à 1700F (wow, à peine 50cents de différence) est de prendre une voiture à un carrefour de Douala, à un demi-taxi de mon chez-moi.. La particularité de cette voiture est que cela fonctionne comme le taxi… C'est-à-dire que nous voyageons pour 1h30 à bord d'une voiture, généralement un Toyota Corolla, à 5 ou 6 passagers… 4 à l'arrière et 2 à l'avant plus le taximen. Une super aventure routière, entassé. Et ce qu'il y a de spécial en montant vers Buea, d'abord le Mont Cameroun, ce volcan que je n'aurai pu « ascensionné », et la fraicheur aussi… Pour la première fois depuis un mois, j'ai eu froid et j'ai dû mettre des pantalons.
Planning de la soirée : Tels de vrais Camerounais, nous arrivons en retard… La soirée était bien entamée, mais qu'à cela ne tienne… Verre de bière en main et en moins de deux je m'agrippe une assiette avec le poisson braisé. Wow, trop bon. J'adore ce plat, malgré ses nombreuses arrêtes c'est toujours un régal. Il y avait aussi une multitude de salades. Je me suis en somme régalé. Plus tard, après déjà quelques verres de vins (pas vraiment bon d'ailleurs) je me suis attaqué au « vin de palme ». C'est en fait la sève du palmier qui après quelques jours de fermentation devient très intéressant au goût. Peu goûteux en terme d'alcool, mais il fait la job! S'en suit une discussion de balcon avec quelques couche-tard avant d'aboutir chez Hugo pour la nuit.
À notre réveil, nous nous sommes redirigés chez Connie, notre hôte, une stagiaire, pour le petit-déjeuner. Ensuite, quelques heures plus tard nous nous sommes dirigés vers la plage, pourquoi pas ?  Limbé de son nom, cette petite ville à environ 45 minutes de Buea nous accueille d'un décor relativement agréable, la mer, au pied du Mt Cameroun. Pour les géologues d'entre vous, qu'a de spécial une plage au pied d'un volcan??? Question quiz… Elle est noire! Le sable est d'un noir cendres. On a vraiment l'impression de marcher dans les restes d'un feu, à la différence où ce sable est hyperfin. Et tout comme à Kribi, les vagues étaient énormes et l'eau pas trop sale. Donc une très agréable baignade nous y attendait. Et ce petit bout de plage est généralement peuplé d'autres frères et sœurs de couleur. Cette fois, nous y avons rencontré un petit groupe d'États-Uniens qui, tout comme nous, œuvrent dans des programmes de développement ici au Cameroun. De collègues donc. Frisbee et une bonne bière sur la plage, toujours agréable! Ce petit périple a été d'une courte durée en fait, car il nous fallait rentrer sur Douala, Emmanuelle et Laurence organisaient un petit « bye-bye » party pour souligner la fin de leur stage respectif. Nous étions cinq stagiaires à repartir de Limbe pour Dla. Et là l'aventure commence… Nous partons de la plage en taxi et jusque là tout va bien! Arrivés au centre de la ville de Limbe, où le carrefour des voitures qui rentrent sur Dla, on se fait véritablement harceler pour choisir telle ou telle autre voiture et là se déclenche une quasi bataille entre les Camerounais sur place à savoir qui prendra en charge ce petit groupe de 5 touristes (dont deux Blancs, la belle affaire…) Honnêtement, j'ai eu peur à certains moments que l'on se fasse accrocher par une voiture ou un coup de poings perdu… Olé! Ca commençait bien et 1,5 heures de route encore à faire… croyait-on!
Croyait-on, j'insiste! Vous savez, ici au Cameroun, l'on doit toujours avoir en sa possession une carte d'identité, donc un passeport (ou sa photocopie authentifiée). Aussi, l'une des conditions d'entrée au pays est d'avoir été vacciné contre la fièvre jaune. Cette preuve est d'ailleurs nécessaire à l'obtention du VISA! Et n'importe où, n'importe quand, nul n'est à l'abri d'un contrôle routier ou sur la rue par un gendarme qui exigera alors normalement une pièce d'identité faute de quoi, t'es dans le trouble… Vous le devinez donc, sur la route nous avons été contrôlés. Normalement, c'est très rapide, mais deux Blancs à bord, c'est toujours un bon placement pour des policiers corrompus. Nous avions tous les cinq une pièce valide d'identité comme le passeport ou la carte de résidence (pour les stagiaires qui restent plus longtemps). Et là le hic, c'est que le policier a demandé à voir le « carnet de vaccination » de chacun. C qui le cave, bâtard, qui se ballade avec son carnet de vaccination sur soi, non mais !!!!!!!!!!!  Moi j'étais OK, j'avais dans mon passeport la carte de fièvre jaune, mais deux d'entre nous ne l'avaient pas! Un Américain et un Tanzanien. Et j'étais le seul à bien m'exprimer en français. Ne pas avoir cette preuve de vaccination n'est pas un motif d'arrestation puisque nous avions tous la preuve du VISA, mais devant un policier, carabine à l'épaule, tu fermes ta gueule! (Désolé pour l'expression!) Et là débute la négociation, les pour parlers, etc. Je me suis fait aller le mâche-patate un bon 45 minutes avant qu'il ne laisse l'un des deux « fautifs » aller. Lequel d'après vous???  USA ou Tanzanie?  Ayant probablement peur de représailles de G.W. Bush, il a laissé Benjamin tranquille, mais la Tanzanie ne lui faisait pas peur apparemment.
Alors pour une autre demi-heure facile je m'obstine poliment avec le chef sur place. Il essaie différents moyens de me faire « peur », mais je connais quand même un peu mes droits et la Loi ici. Il tente aussi de me faire peur en remplissant un genre de constat d'infraction à mon endroit, alors que moi je suis « clean ». J'ai essayé de lui faire comprendre que ca donnait rien, surtout qu'il n'a même pas indiqué ce pourquoi il me donnait ce constat qu'il allait soit disant remettre à mon ambassade!!! Putain, il me prend pour qui? Chus pas cave. Il me dit que c'est parce que je parlais pour les fautifs!!! Bravo, remettre la faute d'un Tanzanien dans une ambassade canadienne, trouver l'erreur! Après avoir rempli ça, il me dit qu'il nous laissera tous partir. Il tien sa promesse, sauf qu'il conserve en ses mains le passeport du Tanzanien, Georges. Et ça recommence! Ça finira donc jamais, et pour moi, pas question de payer ce policier corrompu, car c'est bien cela qu'il voulait. Finalement alors que la boucane commençait à sortir par mes oreilles, Georges se dirige vers le policier, lui remet 2000F, et lui redonne son passeport, enfin. Ensuite on est reparti, enfin, avec tous nos trucs en main. Je me rassure en me disant que 2000F, c'est très peu payé pour entendre un Canadien chiant qui aime bien parler (ou écrire) pendant 1h30. ahahaha
Nous arrivâmes finalement à Dla, et no notre chauffeur s'est à son tour obstiné avec nous pour obtenir quelques francs de dédommagement pour le retard. Encore on négocie… Cette fois, 500F de plus pour qu'il se la ferme. Pas si pire! Mais je suis arrivé à la maison vraiment « exhausted » et épuisé pour la petite fête, fort agréable d'ailleurs.
Le surlendemain, mardi, s'est enclenché une séquence relativement difficile pour moi… Depuis mardi et pour les deux-trois prochaines, plusieurs stagiaires et autres membres d'AIESEC ici (des expatriés pour la plupart) repartent chez eux. C'est difficile de voir partir de nouveaux amis qui nous ont accueilli et intégré pendant un mois et qui ont constitué une certaine base de stabilité dans mon « choc culturel ». Laurence est la première, et mardi prochain, Emmanuelle et Stéphanie (VP au comité national), ensuite Landry (MCP Cameroun) qui part en stage. Toutes des personnes que je vois ici au quotidien et que j'apprécie beaucoup. C'est dur! Surtout qu'après un mois, c'est généralement là qu'on se sent un peu plus « homesick », que l'on s'ennuie de la maison. Un dur mélange… Mais ça passe généralement après environ 2-3 semaines.
Donc, mercredi, j'étais un peu « down » et Mylène, mon hôtesse du départ l'a remarqué et a eu la brillante idée de m'emmener dans un resto de type occidental. Qui dit occidental, dit généralement « Whitman », dit généralement plus dispendieux. Ahahah Qu'à cela ne tienne, direction « Le Glacier Moderne ». Pour la modique somme de 3500 ou 4000 F, j'ai eu droit à un bon gros cheese-burger, des frites, du ketchup&moutarde, un Coke et une petite crème glacée double-chocolat avec un vrai morceau de chocolat dedans!!! Je n'ai jamais été si heureux de manger du « Junk Food ». Je vous jure, j'étais si heureux après, ça m'a tellement aidé cette petite soirée. C'est bête de se rendre compte que mon moral d'un instant ne tenait qu'à un simple cheeseburger!!!! Ahaha Vive les Amériques et tous ses ressources!
Jeudi dernier, Emmanuelle et moi sommes allés à Yaoundé avec de bonnes intentions, rencontrer des gens d'ACDI (Agence Canadienne de Développement International), ceux qui finance notre stage indirectement, via AIESEC Canada. À notre arrivée, ils étaient en réunion. Bon! Au moins nous savons que le Canadien de Montréal se dirige vers les séries... Quoi! De kc qu'il raconte! Ahaha Le siège d'ACDI au Cameroun se situe aux bureaux du Haut-commissariat du Canada au Cmr. Un genre d'ambassade. Et dans ces bureaux il y avait La Presse, mais d'il y a environ 2 ou 3 mois. Je ne sais pas si c'est pire que les revues de dentistes… Enfin, cette escapade à Yaoundé nous aura permis de se balader un peu dans cette ville que nous ne connaissions pas vraiment. Une bonne journée, mais beaucoup de transport.
Donc nous voilà aujourd'hui le 23 juin, mon frère est officiellement gradué (beau bonhomme en costume pour le bal, il me ressemble!!!) Je te félicite énormément mon grand, voilà c'est fait!!! Enfin! Et aujourd'hui, c'est la veille de mon anniversaire, euh celui de tous les Québécois. Youpi, je ne fêterai pas seul, ma sœur, Manu m'accompagnera! Le planning de cette journée : afficher pleins de drapeaux du Québec dans la maison et tenter une expérience culinaire des plus aventureuses. Nous tenterons, avec les ingrédients locaux de faire découvrir le merveilleux monde de la POUTINE à nos comparses camerounais et d'autres nationalités. Nous irons donc demain magasiner dans le quartier des Blancs, ici à Douala pour tenter de trouver ce qu'il nous faut. Espérons que cela fonctionnera. « Patate, sauce brune et fromage… font un excellent mélange » disent Mes Aïeux. Donc sur ces paroles et je vous tiens au courant du résultat de cette expérience culinaire et de la St-Jean au Cameroun.
…et en espérant vous avoir rassuré sur ce titre plutôt freak!

M@T.

lundi 18 juin 2007

Anniversaires !!!

Bonne Fête à:

  • « Matante » Dominique… parce que je sais que t’aime ça m’entendre dire matante. Ahahah…. Le 14 juin dernier… oups, désolé pour le retard!
  • Marco, ou Marc-Olivier… Mon meilleur partner de peinture!

 

Donc à vous deux du 14 ou 18 juin, JOYEUX ANNIVERSAIRE !
Du Cameroun je lève mon verre à votre santé !!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Ahhhh, la plage!

D’abord bonjour, déjà une semaine sans donner de nouvelles – que se passe-t-il??? Où est-il???

J’étais simplement parti me prélasser au bord de la plage non loin de Douala; en fait à environ deux heures de voiture se trouve une bien belle petite ville du nom de Kribi où l’on peut trouver une plage chaude et propre et peu salée. En effet jeudi et vendredi dernier, Emmanuelle, Laurence, Benjamin et moi sommes partis sur la route à bord d’un autre de ces « bus sardine ». Nous voulions profiter ensemble, stagiaires de DLA, d’un peu de chaleur au bord de cette plage. Les deux filles en étaient à leur seconde expérience. Arrivés en ville, nous avons fait les courses pour nous procurer le nécessaire pour subsister jusqu’au coucher du soleil. Ensuite le taxi nous a mené à cet hôtel du nom de « La croisière bleue » qui nous accueilli à un prix d’ami de 7 500 F la nuitée par tête et sans plus attendre nous avons préparé et avalé quelques sandwiches pour ensuite aller digérer le tout de l’autre côté de la rue, à environ cent mètres de notre chambre, sur la plage. Wow! Trop géééééééénial! Les vagues, l’eau chaude, trop bien! Moi qui pourtant est généralement difficile baigneur et qui n’ose pas s’aventurer dans autre chose que sa piscine dans laquelle tu vois le fond, eh bien là je n’ai pas hésité une seconde, j’ai plongé. Les vagues sont tellement hautes, je vous jure elles me surpassaient parfois. Pas assez haute pour un surfer professionnel, mais pour un débutant ça aurait pu être amusant. Au repas du soir, notre chef nous offrait au choix… Crevettes camerounaises, poulet ou poisson. J’ai penché pour les crevettes et j’en fus ravi. Délectables! Après ce goûteux et coûteux repas, c’était l’heure de boire…. Mais dans les hôtels, la bière coûte deux fois le prix et comme nous avions amené que très peu de fric, ben nous nous sommes contentés des « vins » en cartons que nous avons trouvés au marché. Beurk! Mais nous somme étudiants, nous avons l’habitude des mauvais vins… nous avons ensuite terminé la soirée au bord de la plage à tenter d’allumer un feu… lourde tâche! Nous n’étions pas saouls, mais juste réchauffés, disons que ça n’a pas aidé. Voyant l’heure tardive et nos aptitudes diminuer, nous avons laisser tomber le bain de minuit et sommes allés directement au lit.

Le lendemain matin, euh fin de la matinée vue l’heure tardive du réveil… C’était la visite des « pigmés ». D’abord la pirogue pour une petite demi-heure et ensuite, arrivés à leur village, quelque dix à quinze minutes de questions et de bla bla avant de repartir. Honnêtement, j’ai été horriblement déçu, ça a été une véritable attrape-touriste. Ils sont certes un peu plus petit de taille, mais ils étaient habillés de vêtements qui étaient à la mode il y a moins de cinq ans, alors je n’ai pas trouvé cela très dépaysant. Enfin bon! La pirogue c’était bien. Plus tard, alors que les filles devaient rentrer plus tôt, Benjamin et moi avons marché sur la plage jusqu’à cette chute et nous nous sommes garés devant le kiosque à souvenir où nous avons négocié un très bon prix pour un masque et une lampe à l’huile. Vous verrez leque j’ai conservé. Ensuite le retour sur DLA et pour le reste du weekend, faudra encore attendre demain… Je suis fatigué et dois aller dormir.

À suivre…

 

M@T

lundi 11 juin 2007

What is AIESEC ?


Someday…

I’ll travel for far-off countries,

Have friends on every corner of the globe,

Manage global corporate accounts,

Meet business, social and political leaders of the world,

Change people’s life, and be satisfied that

I am finally making a difference.

Why wait?

Weekend relax !!!

Depuis une semaine, eh bien j'ai commencé à activer un peu le programme ASK (qui lutte contre le SIDA) avec les gens d'AIESEC Douala; nous avons eu quelques rencontres déjà pour que je m'intègre bien à la structure. Maintenant il me faut concentrer mes efforts dans la recherche de partenaires de toutes sortes. Financiers, experts en santé, orateurs, preneurs de stagiaires... bref tous partenaires susceptibles d'apporter davantage au programme. Mais c'est pas facile... ici le rythme de travail est tellement au ralenti parfois, les délais de traitement sont longs... je discutais hier avec Emmanuelle (stagiaire d'AIESEC Laval) et elle me disait qu'une bonne journée se résumait parfais en avoir un entretien/RDV. J'en ai d'ailleurs fait l'expérience vendredi dernier. Je suis allé en matinée faire un "marketing call" (rencontre d'une entreprise pour un stage potentiel) et ensuite je suis allé rencontrer un fonctionnaire du ministère de la santé pour prendre un document. Sur ce document servant à faire reconnaître "ASK" il est indiqué que le processus de traitement de la demande devrait prendre environ 1 mois suite au dépôt; lorsque je suis entré dans le bureau dudit fonctionnaire, il jouait au "solitaire" sur son ordinateur!!!! Alors c'est confirmé, la fonction publique c'est partout pareil... je l'ai pris sur le fait!!! Ahahahah Pour ce qui est de l'ONG pour laquelle je devais travailler, eh bien tout cela est sur stand by pour le moment, il y a un peu d'incertitudes. Elle manque tellement de structure qu'il semble peu probable que j'y trouve officiellement ma place au sein de son équipe... Nous avons un autre entretien avec elle cette semaine pour voir certains détails. D'un autre côté, il y a ce monsieur d'une entreprise que l'on a visité vendredi qui semble fort intéressé à mes services, quelques jours par semaine. Donc, d'ici les prochains jours, le tout devrait se stabiliser. Autrement, ici je vais aussi aider à la transition de la nouvelle équipe nationale d'AIESEC Cameroun pour l'année 2007-08.
À part cela, point de vue adaptation générale, mon intégration va bon train... mis à part cette semaine mouvementée au niveau de l'estomac tout va bien. C'est normal, les premières semaines pour les stagiaires sont toujours mouvementées à ce niveau. Mais ça s'endure.
D'ici les prochaines semaines, je vais beaucoup voyager à l'aéroport... plusieurs départs et arrivées sont prévues... alors en tant que stagiaire dans un local AIESEC (CEEDer) je servirai de guide pour les nouveaux stagiaires. Pour les départs, ben il s'agira de dire au revoir à tous ceux qui m'accueilli.
Pour le weekend dernier, j'ai pour la première fois expérimenté les clubs camerounais. Samedi soir, nous sommes sortis en boîte pour danser et boire un peu. Rien de trop exagéré, ma fatigue générale ne m'a pas permis trop de largesses.
Et hier, deux AIESECers de Douala, Sidonie et Ferdinand, nous ont accueillis, les stagiaires, dans leur superbe demeure. Nous avons vraiment été accueillis en rois. Un super festin offert par la famille ainsi que quelques pizzas maison étaient au menu. Vraiment nous avons eu droit à un agréable après-midi. Leur famille a été super accueillante.
Donc voilà pour l'éditorial du jour. Je n'ai pas de nouvelles photos ni de nouvelles sensationnelles pour vous.
Je vous cède maintenant l'antenne... à vous de me donner de vos nouvelles, j'adore aussi vous lire...

M@T.

vendredi 8 juin 2007

Anniversaires !!!

Bonne Fête à:

  • Mon p'tit frère Maxime... 17 ans et qui gradue d'ici la fin du mois.... WOW!
  • Mon oncle Pierre... Je ne compte plus les années... ahaha!
  • Katline, ma meilleure partner de bière à l'AIESEC ESG-UQAM, en fait la seule qui supporte vraiment l'alcool (parmi les filles) !!!!
  • Et un anniversaire que j'ai oublié de souligner le 5 juin dernier... Audrey, ma p'tite voisine d'en face!!!!

Donc à vous quatre du 5 ou 8 juin, JOYEUX ANNIVERSAIRE !
Du Cameroun je lève mon verre à votre santé !!!!!!!!!!!!!!!!!

jeudi 7 juin 2007

Voyage au Nord

Bon voilà enfin je vous arrive avec ce récit tant attendu. Je vous délivre enfin mes mémoires sur cette semaine à l'Extrême-Nord du Cameroun. Après seulement une semaine de travail… eh oui, je me paie déjà le luxe de partir une semaine en vacances. La réalité est en fait que je tiens à profiter au maximum des attractions camerounaises avant que la saison des pluies ne nous assaille. En effet il paraît qu'entre juillet et septembre cela ne sera pas très agréable ici. Bon, suffit de me justifier… Je voulais voyager, je l'ai fait et vous en serez jaloux!

Le tout se débute au Jour 1, samedi dernier, le 26 mai. À vrai dire, c'est une journée moche, du transport seulement au menu. Douala – Yaoundé en bus; 3h30 assis en sardines dans un bus étonnamment confortable contrairement à d'autres bus que j'aurai emprunté dans ce voyage. Alors là, fait intéressant, le « vendeur de remèdes »; vous savez celui que l'on rencontre parfois dans les aventures de Lucky Luke, le charlatan itinérant avec sa charrette à vendre des lotions miracles pour tous les maux… ben c'était pareil, mais pas au far-west. Ce charlatan du XXIe siècle, debout à l'avant de l'autobus pour la première demi-heure à nous vanter les nombreux avantages du « Panax Africain », un remède miracle pouvant guérir toute sorte de maux, dysfonctions, maladies, etc. Vous verrez le détail de ses bienfaits sur le feuillet dans l'album photo. Vraiment, une amusante expérience que de le voir nous entretenir tout ce temps.

Arrivés à Douala, Laurence et moi devions attendre nos trois amis stagiaires de Buea qui arrivaient à Yaoundé quelque 2 heures plus tard. Ensuite, nous devions prendre le train de 18h10 pour Ngaoundere, une ballade qui ne dure jamais le même temps. Il nous aura fallu 20 heures pour arriver à destination. La raison de cette longueur est que le train marchandise faisant le chemin inverse avait déraillé la nuit précédente… Wow, un déraillement me direz-vous???  Ben ici, pour les marchandises, c'est quasi fait commun. On voit même parfois sur la route de vieux wagons abandonnés, rouillés en bordure de la ram de train, en plus des 2 ou 3 wagons plus récents… Alors tout au long de la nuit, bien blottis dans notre couchette, il nous fallait endurer les stop&go du train s'arrêtant et repartant à chaque gare et en les gares souvent.

Tout cela nous amène donc au Jour 2, eh bien puisqu'il est près de 15h00 à notre sortie de gare à Ngaoundere, nous avons décidé de camper sur place pour la nuit. Nous tentons de chercher un hôtel, pas trop cher et accommodant, puisque nous sommes vraiment épuisés de ces 20+ heures de transport. Premier essai, pas d'eau courante et pas de courant et pas de possibilité de négocier le prix alors nous rebroussons chemin à la recherche de mieux. Nous trouvons donc, un peu plus loin, un logis fort bien. Une bonne douche pour tous et hop, au resto. Ensuite une bonne bière-terrasse puis une bonne nuit de sommeil avant une autre journée. Rappelons que le but ultime de notre voyage n'est pas d'utiliser le plus de moyens de transports possible et le plus longtemps possible… c'est en fait d'aller au Parc de Waza au Nord, afin d'y apercevoir paysages et animaux. Donc pour cela il nous faut de l'information, un guide, un chauffeur, … Au jour 2, nous ne sommes pas chanceux, nous n'obtenons qu'une réservation du responsable de l'hôtel pour l'autobus vers Maroua le lendemain matin à 6h30. Wow, c'est tôt ça, pour le gars peu matinal que je suis…

Jour 3, on s'embarque à bord d'un gros bus de « Touristique Express » pour 8 heures de route, l'horreur!!! Ce n'est pas les autobus du type très luxueux… c'est une semi-catégorie au dessus du bus jaune, un peu moins bon que les « Coach » bien connus au Canada. Vous imaginez… On est entassés, il fait chaud et les gens dans le bus se font un malin plaisir à bien conserver presque toutes les fenêtres fermées. Putain il faisait chaud ! Quatre heures plus tard nous faisions une halte à Garoua avant de poursuivre. Fait intéressant, [je sais j'utilise souvent ce « fait intéressant », mais bon!] les gendarmes font souvent des vérifications d'identités à bord des autobus voyageurs, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons été la cible première, nous ne sommes pas si différent pourtant… ahahaha  En fait, l'on doit toujours avoir son passeport (ou une photocopie officielle) sur soi, sinon, ben il faut payer, ici c'est corrompu un peu!!! Enfin, après avoir vérifié 4 de nos 5 identités ils ont laissé tomber le 5e voyant qu'il n'y avait pas d'argent à faire avec nous. Une folle aventure donc, de 8 heures, à travers les montagnes et routes parsemées de dos-d'âne nous forçant à ralentir pour les ponts et villages. Rendu, finalement, à Maroua, là c'est la dernière étape avant Waza et là il nous fallait un chauffeur, un guide et un itinéraire. C'est là que le fun a commencé. Il faut tout négocier, toujours, tout le temps. D'abord, en arrivant au terminus on se fait harceler par les porteurs, les chauffeurs de taxis, et les « agents de voyage ». Faut en éliminer quelques-uns et savoir où on va. De un, on avait horriblement faim et après avoir pris quelques contacts et prix on a traversé au resto d'en face. Et à peine assis au resto, le gars venait nous revoir en nous proposant une autre diminution de prix. Finalement il nous montre le véhicule et on lui dit qu'on va y penser… Mais là il nous fallait vraiment déterminer ce que l'on voulait faire comme trip et surtout déterminer un prix cible à payer pour cela suivant nos informations. Notre objectif était de payer environ 35 000 Fcfa pour nos quatre jours de ballade vers Waza et le retour vers Maroua. Mais là il fallait déterminer une autre chose, le négociateur en chef… sur 5, nous étions 2 à parler français et Laurence ne se sentait pas trop d'attaque… alors je m'en suis occupé… Alors j'ai ramassé tout mon savoir de négo et j'ai préparé le plan de match…ahahah Ensuite on a fait revenir le gars et il a commencé par nous tracer un itinéraire fort intéressant que nous avons tous accepté (vous le découvrirez à travers les prochaines lignes…). Maintenant le prix, la partie drôle. Je vous épargne toute la procédure, mais au total, voiture, essence, chauffeur, droits d'entrée/guide pour Waza nous auront coûtés 40 000 tout rond, il nous restait à payer les nuitées dans les hôtels (environ 3 500 F / nuitée / personne). Honnêtement et d'après mes amis aussi, nous avons réussi à obtenir un bon prix pour des touristes blancs. Je suis donc fier de ma négo. Le tout conclu, payé en partie, on part pour 2 heures de route en 4x4 vers Waza en compagnie de notre chauffeur, Amahdou. Arrivés sur place, un petit repas, une bière et le dodo. Pour le dodo, notre hôtel consistait en fait en un petit réseau de 7 petites huttes rondes. Un genre de mini village, avec toilette et douche. Petit village que nous partagions pour nos deux nuits avec 2 étudiants de Hollande (Tim, un Hollandais et Tania, une jolie Mexicaine). Ce sont deux biologistes en devenir qui étudiaient les lions au parc pour la durée de l'été. Et ce, avec plein de trucs électroniques, GPS et j'en passe. Moi je les appelais les deux chasseurs de Lions.

Jour 4, levé à 6h00, direction la grille d'entrée pour le Parc National de Waza, prêts pour 5-6 heures de ballade à travers les sentiers de cette savane africaine riche en paysages. Honnêtement, ça a été vraiment malade comme ballade, nous avons aperçu de nombreuses espèces d'animaux, mais cette fois c'est moi qui étais en « cage », dans la voiture… Ben on sortait de temps à autre pour les photos, mais la ballade c'était en 4x4. Le parc fait plus de 170 000 hectares si je ne me trompe pas. Au cours de notre parcours matinal, nous avons croisé des antilopes, des gazelles, et de nombreuses espèces d'oiseaux… des aigles, des petits oiseaux de toutes les couleurs, et une autruche au loin en fin de journée! On a aussi vu des cousins de « poumba » (Roi Lion), une famille de phacochères; c'est laid cette bête. On a aussi vu quelques girafes, certes un peu timides, mais tout de même bien grande et impressionnante. Et le summum, le paroxysme, le point culminant de cette journée, la découverte d'un mâle et d'une femelle lion, sous un arbre à se prélasser à l'ombre. Wow, le roi des animaux, à moins de 50 mètres de moi. Incroyable! Il est rare d'avoir cette chance de voir des lions… même nos chasseurs de lions n'en avaient pas vu depuis 2-3 jours. Mais en après-midi, leurs appareils « sophistiqués » nous auront tout de même conduits au repère de 2 autres lions, mais plus distants et cachés… on les devinaient seulement.

En retraversant le parc en fin d'avant-midi, nous avons croisé un autre véhicule de touristes qui avait eu une crevaison… alors nous avons ramassé leur roue de secours qui n'était pas en état pour aller la faire réparer en dehors du parc, pendant que nous prenions le déjeuner (ou dîner). En faisant route vers l'entrée du pars, nous avons aussi eu une crevaison, mais notre roue elle, était en ordre.

En après-midi, nous y sommes aussi retournés pour suivre en partie les deux étudiants et pour ensuite voir le coucher de soleil sur la savane…. Wow, quel paysage… trop malade. Mais avant de pouvoir admirer cela, il nous est arrivé une drôle d'aventure… nenon, pas d'attaques de lions enragés, mais plutôt une rencontre avec un citerne d'eau. Sur la petite route nous avons croisé ce citerne d'eau qui allait alimenter un petit étang pour abreuver les animaux mais en voulant passer à côté, notre véhicule a glissé et s'est coincé sur le citerne… vous verrez les photos. Bravo aux deux chauffeurs qui ont voulu faire les cow‑boys.

Donc ce coucher de soleil, un repas, une douche et le dodo suivirent. Fin de cette aventure à Waza.

Jour 5, vers 9h00 on décolle pour se diriger vers RhumSiki (Rhum, le nom original du village et Siki, le nom du premier habitant) en bordure de la frontière nigérienne. Le but de partir en début de matinée était en fait d'arriver à destination assez tôt pour y observer le coucher de soleil dans les vallées et sur les montagnes de la région. Voyez ce que ça a l'air sur la photo en en-tête de blog, joli, non!!! Donc, pour s'y rendre, le plus simple, mais pas le plus confortable, c'est de passer à travers les routes cahoteuses qui n'apparaissent surement pas sur Google Earth papa. Sur cette route nous avons rencontrés nombre de jeunes enfants nous demandant sans cesse… « Bouteilles vides, stylo Bic, bonbons, cadeaux, … ». Mais parfois, dans d'autres petits villages, si peu habitués d'y voir des touristes et encore moins des Blancs, rien… aucune demande, juste heureux de nous voir, étrangers, bêtes mythiques, albinos. À un moment, nous nous sommes arrêtés dans un marché local où les villageois y exposaient leurs produits, épices, pièces de forgerons et autres produits locaux pour les locaux. Mais nous sommes tout de même allé y faire un tour, avec un jeune garçon pris à l'arrache pour nous servir d'interprète auprès des plus vieux. Beignets, bière du mil et autres trucs nous avons goûtés et fait provision. Pour la demi-heure durant laquelle nous étions au marché, nous avons été le centre d'attraction de tous et fait étonnant, pas de jeunes qui essayaient de piller nos poches, le vol des touristes, c'est inconnu là. Et selon les dires d'Amahdou, nous étions de très bons visiteurs comparativement à d'autres de ces voyageurs qui se moquaient des gens. Nous, à la place, nous rigolions avec eux, prenions des photos avec les enfants en leur montrant le résultat, chose qu'ils ne connaissent évidemment pas, l'image instantanée. Après ces nombreux petits villages à travers collines et montagnes, ascensions parfois périlleuses à bord du 4x4, nous sommes finalement arrivés à Rhumsiki. Dès notre arrivée nous nous sommes accostés à un hôtel fort confortable et peu dispendieux. SIDA est rapidement venu à notre rencontre. C'est un contact local de notre agent de voyage, Jean-Luc. Ce surnom lui a été donné pour son implication dans les programmes luttant évidemment contre le mal du même nom. C'est lui qui pour nos 24 heures à Rhumsiki, nous a servi de guide. Un honnête type et très sympathique! Il nous a d'abord conduits dans un petit resto qui aura mis environ 30 minutes à nous servir un simple plat de pâtes. J'espère que tu fais mieux chez Pacini, Maxime. Après le repas nous sommes rapidement allés pour l'ascension d'une petite montagne pour la digestion et surtout pour y admirer le paysage au coucher du soleil. J'y ai d'ailleurs pris de nombreuses photos mais là, comble de malheur, au moment de redescendre, mon pieds a glissé et j'ai fait une petite chute qui m'a simplement éraflé la paume de la main gauche. Là n'est pas le problème, j'avais le « FirstAid Kit » avec moi, toujours pratique, mais ce kit n'a malheureusement pas pu sauver l'écran LCD de mon appareil photo. Donc me voilà, après moins de 3 semaines au Cameroun, avec une caméra qui ne peu plus être à 100% fiable. Et la garantie expire dans un mois, en Amérique du Nord, seulement. Donc j'ai deux options : la renvoyer au Canada par le prochain Québécois soit à la fin juin et la faire réparer et m'en acheter une autre ici OU je la fait réparer ici mais à je ne sais quel prix????  Que me conseillez-vous??? Y'a pire que ça dans la vie que je me dis. On verra quoi faire. Cette petite mésaventure met donc fin à cette longue journée. Douche, planification et bière en prévision du Jour 6.

Au menu, une ballade de 20km dans les vallées de Rhumsiki, mais avant d'aller plus loin, je vous cite ceci : « AVERTISSEMENT OFFICIEL  : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans la ou les région(s) indiquée(s) ci-dessous. (IDW5)
On recommande d'éviter tout voyage dans les régions frontalières proches de la République centrafricaine, au lac Tchad, dans les provinces orientales et dans la région récemment contestée de la péninsule Bakassi, le long de la frontière nigériane.[…] »

Nous sommes donc allés dans les vallées et bien sûr, nous avons franchi la frontière nigérienne sur quelques kilomètres. Ne vous affolez pas, seuls quelques villageois nous ont vu et pas d'attaques d'extrémistes ont gâchées notre ballade de 5 heures sous le soleil équatorial. Je crois qu'au cours de cette marche j'ai perdu près de 2 litres d'eau, mais rassurez-vous, j'en buvais autant. Bouteille à la main et quelques mangues en réserves, nous avons bravé cette chaude marche. À notre retour au village, nous nous sommes arrêtés à l'hôtel pour un instant de repos arrosé d'une bonne liqueur « Top » (marque très populaire ici). Ensuite, SIDA nous a conduits chez le sorcier du village… beau truc à touristes, mais il semblerait que les gens locaux se réfèrent à lui et orient certaines décisions selon ses dires. Toujours est-il que ce dernier prédit l'avenir à l'aide d'un crabe. Loufoque vous me direz, ça l'est, croyez-moi! Il a disposé des petits bâtons et des p'tits cailloux dans une marmite pleine de sable et avec un peu d'eau en surface. Ensuite il parle à son crabe et lui pose une question (notre question) et l'enferme dans cette marmite et à la réouverture, selon les dégâts qu'aura fait le crabe, il prédira! Donc pour la modique somme de 1 000 F, nous avons su que notre retour, à nous 5, se ferait bien jusqu'en Europe. Entre l'Europe et Montréal, on verra bien, pour moi, ça reste une surprise. Sachant maintenant notre avenir, cela a creusé notre appétit; au menu, du couscous avec des légumes, un met de la région du Nord, il semblerait. Très appétissant. Après le repas nous nous sommes dirigés en voiture sur la route de Maroua.

Quelque 2 heures plus nous sommes arrivés à Maroua et sitôt entrés dans la ville, tel des rapaces à l'affût de tout, notre agent de voyage et son équipe a rappliqué pour nous dire bonjour et avoir de nos nouvelles, mais surtout pour obtenir la balance du paiement (70 000 F). Et aussi, la deuxième chose la plus probable de cette visite si rapide, c'était pour savoir si nous avions vu les lions… La raison étant que si nous en voyions, on leur payait la bière. De vrais opportunistes. Ahahah ils la méritaient, nous en avons vu. Donc après une petite douche et quelques minutes de repos, nous nous sommes tous rencontrés sur une petite terrasse. Là, nous étions un dizaine à discuter, boire et rigoler… après tout on était tous d'environ le même âge… dans la vingtaine du moins. Après deux tournées, nous avions faim. Deux bières seulement… vous me direz!!! Ce n'est pas digne d'un universitaire!!! Ben, en fait, ici le format standard des bières c'est envioron 600mL, donc l'équivalent de 2 bières au Québec ou une « Saguenay ou Quille », c'est selon. Donc 4 bières, en ayant faim, cumulé à la fatigue et un estomac parfois peu endurant. C'était tout juste assez pour être bien. Mais le plus drôle dans tout ça, c'est qu'ici la bière coûte environ 450-500 F, donc si vous faites la conversion en CDN$, environ 1$ la bière de 600mL. Vous imaginez les beuveries potentielles au Québec si c'était à ce prix… Wow. Mais ici, on ne voit pas d'ivrognes, c'est beaucoup d'argent pour eux parfois. Ainsi, repas terminé… dodo!!!

Jour 7, étant relativement tous fatigués de notre trip nordique et avant de se lancer pour une journée et demie de transport ferroviaire et par bus, nous avons décidé de rester à Maroua une journée pour relaxer et aller visiter le marché. Un très grand marché plein de trucs, utiles et inutiles Mes amis en ont profité pour faire quelques provisions de souvenir, mais moi, pour ceux qui me connaissent je ne suis pas trop du type souvenir matériel. « J'ai pour mon dire » que ces petits bibelots et pendentifs et toiles bon marché finissent toujours par aboutir dans un tiroir poussiéreux ou dans le fond d'une garde-robe. Je préfère les écrits et les photos; voilà pourquoi je mets tant de temps et de description dans ce blog. Je le fais pour vous et pour moi, je sais que ça restera et les photos aussi. À moins bien sûr que vous n'ayez une commande spéciale à me faire, je rapporterai avec plaisir!!! J Ce fut donc une journée, comme prévu, bien relaxe. Et le soir venu, nous nous sommes rendus dans un petit resto de type « occidental » pour y manger une pizza. Wow. C'était loin d'être la meilleure que j'aie goûté. Mais le pire, ce sont les 75 minutes d'attente pour avoir 5 pizzas!!!! Trop long, beaucoup trop long. Mais bon.

Jour 8 et 9, levé à l'aube pour prendre le bus de 6h00 vers Ngaoundéré. 8 heures de bus puis on arrive. Maintenant il est environ 14-15h, le prochain train pour Yaoundé est prévu pour 18h20, avec un retard variant entre 1 et 2 heures. Plus précis que ça tu meurs. Mais bon, finalement nous sommes montés à bord et le train est parti vers les 20h15-30. Et cette fois, le train a filé sans trop d'arrêts, pas de déraillements de trains pour nous empêcher d'avancer. Nous sommes arrivés le lendemain vers 12h00, un voyage de près de 4 heures de moins que la dernière fois. Aussitôt arrivés à Yaoundé, nous avons filé vers le bus voyageur. Et le retour en bus fut long et pénible, 4 heures au lieu de 3. Nous avons fait quelques détours dans la ville de Douala pour y déposer quelques voyageurs avant d'arriver à destination. Mais le pire dans tout cette ballade de bus n'a pas été la longueur, mais la musique. Il y avait une petite télévision à l'avant et tout au long du trajet, on nous a projeté un genre de « musique plus » à la camerounaise. La musique n'était pas si mal, mais les clips, Oh Horreur!!! Vous avez, ceux que l'ont pouvait voir dans les années 80, transitions visuelles de base, clip de type « home made ». Bref, je voulais m'arracher le peu de cheveux qu'il me restait. De retour à la maison, j'étais exténué et il me fallait faire un peu de lessive.

 
Bon à l'heure qu'il est, nous sommes rendus à jeudi 7 juin, quelque 4 jours après mon retour du Nord. Et je compte bien continuer à me balader au Cameroun au long de mon séjour et profiter un max des journées de beau temps qu'il reste avant la saison des pluies. Ah, oui, et pour les photos, j'en ai évidemment de très nombreuses à vous montrer, mais ici la connexion internet est peu fiable et très lente, donc j'ajouterai au cours des prochains jours les « hi lights » du voyage en photos… vous n'avez qu'àa suivre le lien à droite.

lundi 4 juin 2007

2007/06/04 - Le transport au Cameroun

Ah, ah... Vous me croyiez mort, ben non!!!!

Je suis présentement en train de rédiger le récit de ma dernière semaine dans le Nord du Cameroun. Un voyage incroyable, vous le lirez. Et le verrez en photos à mesure que la connexion internet me le permettra. Entre temps je disais qu'il serait peut être bien de ne pas laisser mes lecteurs en peine alors aujourd'hui j'ai eu l'idées de vous parler d'un autre fait intéressant ici, au Cameroun... Le transport, les routes et ce qui entoure le tout. Petites anecdotes, différences avec le système montréalais et autres au menu de ce court "blogpost". Et en même temps cela me permet de vous dire qe je suis revenu sain et sauf de la savane africaine.

ANARCHIE... Voilà ce qui résume en gros le système de transport ici. Je vous jure c'est parfois dur de s'y retrouver et de comprendre... et attention à ne pas penser trop longtemps, vous vous ferez heurter ou "klaxonner". À la base, les voitures des particuliers n'ont pas tellement leur place dans les grands centres urbains tels que Douala. Les routes appartiennent davantage au taxis et motos-taxi, et bien sûr ces immenses camions remorques que nous connaissons tous. Donc les taxis sont le seul moyen de transport accessible à tous... pas d'autobus et de lignes prédéfinis avec des arrêts à chacun des coins de rues. Tu arrêtes un taxi et lui demande s'il va dans ta direction; si oui, un coup de klaxon et tu embarques, si non, ben il fout le camp. Tu dois donc savoir où tu vas, ne vas pas attendre un taxi qui se dirige vers l'ouest alors que tu cherches à aller dans l'est. Niaiseux et logique vous me direz, mais pour le touriste que je suis c'est pas toujours facile... y'a pas de noms de rues ici, tu fonctionne par points de repère dans les quartiers. Par exemple: "Entrée de la gare Bessenge, une place" me mènera vers le bureau du comité national. "Les trois monts, une place" me mènera chez Mylène, ma maison. Vous voyez le genre. Mais là je vous ai pas parler des prix. La façon dont cela fonctionne c'est qu'on calcule en nombre de taxis pour se rendre à destination. Un taxi c'es normalement 200FrancsCFA. Donc environ 50cents CDA. Mais pour une courte distance on peut proposer 100 francs, pour une plus longue 300... certains trajets, même si c'est juste un taxi de distance, les chauffeurs ne voudront pas les faire à 200... il faut négocier ou en attendre un autre. Donc au fond, cela fonctionne comme si c'était un autobus de la ville; un tarif fixe, des points de repères, es carrefours pour les transits (passage de 1 à 2 taxis), sauf que c'est presque du dépôt à la porte. Mais t'es pas seul... le chauffeur peut prendre des passagers en cours de course, en déposer... parfois on se retrouve 5à6 passagers dans une genre de petite corolla ou tercel manuelle, vous voyez le genre, c'est génial. Il y a par contre l'alternative des motos, un peu moins safe, certes, puisqu'on a pas de casque, mais ca fait la job et c'est bien amusant.
Ah, et au fait tous les véhicules sont dans un état généralement pitoyable, genre que ces véhicules n'auaient pas leur place sur le réseau routier québécois dans 90% des cas. En plus de toute la pollution qu'ils créent... la boucane, le bruit, les huiles et essences qui coulent, etc. et j'en passe. Autre fait intéressant, les indications routières, ben y'en a pas... ou si y'en a ben elles ne sont pas respectées; au plus fort l'emporte!!! Pis des chars, y'en a... ca roule et tu as besoin de savoir où tu vas, c'est pas n'importe qui qui peut s'improviser conducteur ici, moi je n'y arriverais pas.

Bon voilà pour la chronique du jour, je vous reviens très bientôt avec le résumé de mes aventures nordiques.

M@T.