mardi 31 juillet 2007

Weekend diplomatique à l'États-Unienne !!!

Bon, que se passe-t-il dans ma vie depuis ces six derniers jours ici au Cameroun..

D'abord dur moment à avaler pour un techno-consommateur comme moi. Comme je l'ai mentionné dans un récent envoi, j'ai trouvé un acheteur pour mon portable (laptop) et la condition de vente était que je livre la marchandise pour fin juillet, début août. Donc voilà, c'est fait! J'ai vendu et la marchandise est livrée tel que convenu. Bien sûr, si j'ai décidé de vendre c'était que mon ordinateur ne répondait plus nécessairement à mes exigences technologiques, mais tout de même, il était plus performant que la majorité des appareils que je trouve maintenant à ma disposition. Donc, morale de l'histoire, c'est difficile. Mais bon, je considère que c'était un bon deal et que ce montant de la vente sera un bon acompte sur une nouvelle machine. En même temps, il ne me reste qu'un mois et demi à mon stage et quelques voyages à faire donc en somme, un peu moins d'un mois à faire sans portable, je crois pouvoir supporter. Eh eh!

Ensuite, pour ce qui est du boulot, ben c'est le boulot! La routine quoi! Quelques tâches à accomplir pour MacDarwin et quelques projets à mettre en branle et à développer ici à AIESEC Douala et dans le Comité National. À travers cela, je dois avouer que le temps passe vite, on dirait que depuis que j'ai atteint la demie de mon stage, eh bien tout semble encore passer plus vite. De jours en jours, je vois la fin approcher d'autan que d'autres stagiaires sont sur le point de repartir d'ici les deux prochaines semaines et ensuite au début septembre et puis ce sera mon tour de partir… Cela passe tellement vite, trop vite! Au début de mon expérience, je trouvais parfois certains moments plus difficiles à supporter et je trouvais mon expérience parfois peu emballante, mais depuis les dernières semaines, c'est tout le contraire. Vraiment, aujourd'hui je me rappelle ce que notre formatrice en « choc culturel » nous avait mentionné à propos d'une certaine courbe. Au début, la lune de miel, tout est beau et bien et nouveau. Ensuite, la routine et on commence à s'ennuyer un peu de son confort, de ses amis, de sa famille; c'est l'étape descendante dans la courbe, le moment où les investisseurs quittent le marché normalement dans l'évolution d.'une action… Puis tranquillement on remonte la côte pour revenir à un état stable; étape que je vis actuellement, un certain plateau relativement convenable. Bien sûr, tout n'est pas toujours beau, mais on s'habitue et on se fait à ces différences culturelles parfois plus difficiles à comprendre. Et enfin, l'étape vers laquelle je crois tendre et par laquelle la majorité des stagiaires passent, la vue de la fin proche de cette superbe expérience culturelle et ce moment difficile à admettre, partir. Voilà!

Pour la suite, le weekend. Cette fin de semaine, je ne suis pas allé à Buea, je ne suis même pas sorti de la ville, en fait, j'ai eu l'impression de quitter le pays un instant, pendant 24 heures entre samedi et dimanche. Ici, Benjamin, mon collègue états-unien, est en très bon contact avec le vice-consul des États-Unis au Cameroun. Qui dit diplomatie à l'étranger rime souvent avec beaucoup d'avantages et le luxe. Vous imaginez un peu les avantages qu'diplomate de US peut avoir ici. Grosse baraque, gros véhicule, gosse piscine bref, gros luxe! Et puisque Ben est en bonne relation avec lui, il nous a invité Ben et moi ainsi que deux stagiaires de Buéa aussi états-uniennes, à venir passer la soirée de samedi et la journée de dimanche dans sa somptueuse demeure pour passer un peu de bon temps. Wow, je vous jure, la vue de cette piscine creusée quasi-olympique après deux mois et demie ici au Cameroun m'a complètement renversé et sans plus attendre, même sans costume de bain, j'ai simplement sauté en boxer à l'eau et j'y suis resté longtemps. Je ne suis pas un grand baigneur, mais là c'était différent. Ensuite, plus tard en soirée, nous sommes sortis avec un contact, ami du vice consul, dans un petit bar où l'alcool, je vous jure était hors de prix, heureusement, nous étions en partie invités… puisque aucun de nous quatre n'avait assez d'argent pour payer cette facture à la fin… oups petit détail!!! 30 000 Francs pour trois bières, quelques shooter, deux verres et deux sandwiches. Trop cher, mais l'ambiance était bien. Ensuite nous nous sommes dirigés vers une boîte de nuit où nous avons continué notre fête en dansant jusqu'à trois heures. De retour dans notre « château », nous nous sommes couchés après avoir goûté quelques biscuits achetés plus tôt en journée.

Le lendemain matin, dimanche, réveil à 11h30, trop paresseux c'est incroyable. La piscine a servi de réveille-matin et au petit-déjeuner, nos deux amies nous ont servi à Ben et moi, du jus d'orange et du pain doré, wow, une petite dose d'Amériques en ce matin camerounais. Ensuite, il ne nous a fallu que quelques minutes avant de replonger et rester là, à prendre du bon temps et profiter de ce grand luxe sous ce merveilleux soleil à travers un ciel clair comme jamais vu auparavant ici à Douala.

Vers les 14 heures, notre hôte nous a rejoins à la piscine et vers les 16 heures il nous a préparé un de ces petits repas estival vraiment bien. Petit potage, salade, fromage, wow, du fromage, et un peu de vin blanc pour bien faire couler el tout. Wow et rewow. Cette petite escapade à l'américaine m'a redonné un boost d'énergie et un coup de soleil. Oups!

Donc en somme, même si je n'ai pas quitté la ville, j'ai retrouvé mes racines américaines le temps d'un petit weekend et le mieux dans tout cela, c'est que notre hôte nous a promis de nous réinviter!!!! Yéééééé!

Voilà, le portrait de ces derniers jours dans ma vie camerounaise. Je suis toujours en santé, et j'apprécie toujours mon expérience. À travers mes temps libres, je planifie déjà mon escapade européenne, l'EuroTrip2007. Je tiendrai d'ailleurs un autre blog pour cette seconde partie de mon voyage à l'étranger. Malheureusement, je n'avais pas mon appareil photo ce weekend avec moi mais je saurai retrouver les quelques photos prises par mes amis, je vous les partagerai sous peu.

En attendant, j'aimerais bien avoir de vos nouvelles, que se passe-t-il dans vos vies, ne me faites pas croire que vous ne faites que travailler, c'est l'été quand même et les cours d'été sont terminés alors aucune raison de ne pas en profiter. Alors mes amis de toute part (univ, AIESEC, Laval, Mtl, etc.), ma famille…. Que faites vous, donnez-moi signe de vie!

Aller, sur ce, on se reparle.

M@T.

lundi 30 juillet 2007

EuroTrip2007

Bienvenue sur mon nouveau blog.
Vous pourrez suivre mes nouvelles aventures en Europe à partir du 22 septembre 2007. D'ici là, je suis toujours au Cameroun. Je vous invite d'ailleurs à m'y retrouver au http://www.matcameroun2007.blogspot.com/.
A bientôt!

M@T.

mercredi 25 juillet 2007

Mon quotidien camerounais...

Bon voilà, tel que promis, je vous réécris cette semaine pour vous décrire un peu mon quotidien à la maison et au travail ici à Douala, Cameroun. Je décide de faire cette petite chronique spéciale puisque je me rends compte que certains ne savent pas ce que je fais ici exactement. Et aussi en réponse au courriel avec tout plein de questions que Caroline m'a envoyé cette semaine.

D'abord ma vie au MC House (Member Comitee House/Office) est relativement simple… je dors et travaille au même endroit, vous le saviez déjà. Autrement, mon horaire le voici. Fidèle à mes habitudes québécoises, je me lève rarement avant 9h00 AM, l'un de mes défauts de fabrication, j'en suis conscient, mais ici, heureusement cela ne me cause pas de problème. Et mes premiers mots le matin sont généralement (sauf si j'ai pesté après quelqu'un qui aura essayé de me réveiller lorsque je traîne un peu plus au lit) sont : « J'ai faim! », le tout en me grattant élégamment le ventre devant tout le monde dans le bureau – moment de désespoir pour eux puisqu'ils en ont marre de m'entendre me plaindre tout le temps que j'ai faim. Pourtant je mange bien, mais j'ai quand même toujours faim, même une demi-heure après avoir mangé. Ensuite, je mets mes babouches (gougounes, sandales, …) et me rends chez l'un des petits marchands du coin pour y acheter le pain-haricot avec œuf pour la modique somme de 200F ou parfois je me paie le luxe d'un demi plat de purée d'avocat dans le pain si j'ai un peu plus de temps; 375F. Un bon deal le matin! Ensuite, le début officiel de la journée, le moment où je deviens plus efficace, après avoir petit-déjeuné, vers 9h45.

Ma semaine se partage généralement en deux jobs à temps partiel : MacDarwin, une école de formation en informatique (2-3 j/semaine) ou contribuer au développement des capacités pour AIESEC Cameroun (2-3 j/semaine).

ü       MacDarwin :    http://www.macdarwin.net/         C'est une école de formation professionnelle pour laquelle je fais quelques heures semaines dans le but de développer certains projets d'envergures. Ces projets sont de développer un partenariat solide avec AIESEC Douala dans le but de promouvoir auprès de la clientèle (les étudiants) la possibilité de faire un stage à l'étranger via AIESEC suivant évidemment certaines conditions… Aussi, j'ai connu cette entreprise suite à un entretien avec le directeur qui voulait prendre un stagiaire AIESECer dans ses locaux pour du travail au quotidien. Donc d'ici à ce qu'on trouve preneur pour ce stage, je travaille là à temps partiel. Cela me donne une expérience différente et me fait voir d'autres personnes. Ça brise le quotidien de toujours travailler et vivre avec les même gens.

ü       AIESEC :          Mon principal « employeur » puisque mon mandat officiel au Cameroun est de faire ce que l'on dit dans notre jargon, un CEED (Cultural Envoy for Exchange Development). Le CEED est le résultat d'un partenariat entre AIESEC Canada et ACDI (Agence Canadienne en Développement International) né en 1991. Et principalement, ce partenariat procure à des AIESECers des bourses pour leur permettre d'aller dans des pays en développement pour une période de 2-4 mois. Si vous êtes intéressés à en connaître davantage sur le partenariat, visitez le lien suivant : http://www.ca.aiesec.org/members/special-projects.html. Donc je suis ici et le focus de mon stage est de travailler sur le « ASK Program » (Answer, Solution, Knowledge). C'est un programme de pair-éducation qui opère dans les lycées et collèges en certains pays africains pour la lutte contre le VIH/SIDA. Les tâches principales d'un stagiaire de ASK sont de :

o        Sensibiliser les élèves des lycées et collèges sur le VIH/SIDA avec des méthodes de pair éducation.

o        Développer des programmes de réinsertion sociale pour personnes vivant avec le VIH/SIDA.

o        Fournir un savoir-faire (dépliants d'autres pays, site web, etc.) à implanter et distribuer à travers le Cameroun.

o        Gestion de projet : création d'un plan stratégique d'action, coordination des activités et suivi.

o        Viabilité financière : recherche de financement, proposition de nouveaux projets, fournir des modèle de rapport financier.

Le ASK Program est effectif durant deux grandes périodes : celles de Septembre à Décembre et de Mars à Juin. Alors que fais-je ici, entre deux périodes de pointe? Je m'occupe avec l'ancienne équipe de finaliser le « wrap-up » de l'année et de préparer et faire la transition avec la nouvelle équipe d'AIESEC Douala qui gérera le programme. Je m'occupe aussi de faire les démarches pour approcher de nouveaux partenaires, qu'ils soient financiers, « learning » (pour le partage de connaissances) ou preneurs de stagiaires au sein des entreprises et organisations.

Et à travers ce programme ASK, puisque je vis ici avec tous les membres du comité national, je les aide aussi au quotidien dans leur transition pour partager sur diverses décisions et leur donner mon avis sur d'autres questions. Un CEEDer est donc une forme de stage qui se synthétise en travailler pour AIESEC dans des pays en développement.

Tout comme je le mentionnais au début de mon post, c'est en grande partie toi Caro qui m'a inspiré l'écriture de tout cela et je partage donc avec tout le monde tes nombreuses questions et j'y répondrai…

Je te cite : « […] Et tu l'as bien dit dans ton dernier envoie ...''Être à l'étranger et voyager dans une ville différente à tous les jours est bien différent de rester dans une ville à l'étranger et d'y travailler.'' En Afrique, y a-t'il une différence entre travailler à l'étranger et faire un stage d'aide humanitaire, l'un permet-il de travailler pour le peuple et l'autre permet-il de faire parti du peuple et de s'imprégner de leur culture afin de coopérer au quotidien. D'après-toi, est-ce possible de s'imprégner d'une culture qui semble aussi différente ? et toi, dans quelle catégorie es-tu ? On ne connait pas beaucoup ton travail au quotidien, tes relations avec les autres camerounais en général ... comment vis-tu le quotidien avec ce peuple ? Aurais-tu aimé naître là-bas ? Tant de questions !!! Je sais, je pose beaucoup de question !!! […] »

1.       Dans les deux cas, travailler ici ou faire un stage humanitaire te permettra de travailler pour ou avec les gens locaux. Il est évident que le stage permet davantage de s'imprégner de la culture puisque tu vis au quotidien avec et chez les Camerounais. Un travailleur venant de l'étranger (expatrié), dépendamment de ses obligations contractuelles sera amené ou non à être proche de la population. Dans tous les cas, ils travailleront avec eux, c'est certain. Mais un expatrié vivra généralement dans des quartiers plus riches de la ville et sera moins exposé aux réalités parfois plus difficiles de la majeure partie de la population; ils occupent généralement des postes dans des grandes entreprises et ici ils ont généralement des conditions salariales très avantageuses les maintenant ainsi dans la classe riche de la société camerounaise. L'expatriement nous éloigne certes de nos familles mais il comporte des avantages marginaux fort intéressants en contrepartie.

2.       Tout dépendant de ton degré d'ouverture d'esprit sur les cultures et le monde, tu auras ou non de la difficulté à t'habituer. Certains s'accommodent de peu et d'autres ont besoin d'une chambre 8 étoiles partout où ils vont. Il est évidemment très possible de s'imprégner d'une culture différente. Bien sûr, la personne qui demeure dans les familles, qui mange et qui travaille avec les Camerounais sera plus facilement et rapidement « imprégnée ». Mais dans tous les cas, tu es amené à vivre entouré d'une culture différente, il est difficile de l'ignorer… à moins de ne vivre enfermé et cloitré dans ton domaine d'une banlieue riche de Yaoundé ou Douala avec des murs couverts de barbelés.

3.       Pour ma part, je considère me situer parmi ceux qui s'imprègnent vite d'une autre culture. Peut être pas aussi rapidement que d'autres personnes, j'ai mes qualités et mes défauts et mes caprices. Eh oui, j'ai certains caprices parfois. Minimes certes, mais bon! J'aimerais avoir le confort de plus de vie privée autour de l'endroit où je dors, mais je dois composer avec une autre personne dans mon lit et un nouvel arrivant dans un lit adjacent. Disons, que de ne pas pouvoir fermer la porte et se dire, bon enfin tranquille dans ma chambre, dans mes affaires, ca me rend dingue un peu parfois. Mais le pire, c'est la lumière… ici mes cochambriers ont moins de problèmes que moi à endurer la lumière et puisque la lumière de notre chambre sert aussi de lumière à la salle de toilette, ben ca cause un problème. En fait, la toilette a le même plafond que ma chambre, ses murs n'atteignent pas le plafond, alors le soir, je rage quand ils viennent passé minuit à la toilette. Au quotidien, tout roule bien généralement, des petits accrochages de cultures de part et d'autre à l'occasion; cela pimente les conversations un peu… et croyez moi, le piment ils connaissent ca ici. Je n'ai jamais eu d'ennuis avec d'autres Camerounais, je sais m'imposer le moment voulu et rester calme d'autres moments.

4.       Finalement, la grande question, aurais-je aimé y naître??? Honnêtement, c'est dur de répondre à une telle question. Partir de mon environnement nord-américain et accepter de vivre dans les conditions que je vis actuellement pour le reste de ma vie… je trouverais cela trop dur et je ne sais pas si je saurais m'y faire. Vous savez, il m'arrive souvent de discuter avec des Camerounais, AIESECers ou non et plusieurs aspirent un jour un jour à quitter le pays pour différentes raisons… Pauvreté, chômage, corruption, …; mais jamais parce qu'ils ne sont pas fiers de leur pays. Et je les comprends, le Cameroun est un super pays, accueillant, riche en culture, en nourriture (des légumes et fruits frais sans OGM ou trucs du genre), en contacts humains… bien sûr, il a ses défauts comme chaque pays. Certains ici vivent avec beaucoup moins d'un dollar par jour, et pourtant les enfants courent dans la rue, sourire aux lèvres, ballon de foot en mains ou autres jouet patenté à l'aide de morceaux de ferrailles trouvés ici et là. Les gens ici sont heureux! Il m'est très difficile d'exprimer par écrit toute la réalité d'ici, je trouve difficilement les mots. Une chose est certaine, ici je me sens bien, il n'y a pas de stress, je me sens accueilli partout où je vais. Les gens sont super ici, seule une minorité de personnes sont mauvaises et ternissent l'image générale. Je rencontre souvent des « random people » dans la rue et je peux leur parler facilement une demi-heure de tout et de rien. Je suis quelqu'un facile d'approche et j'approche aussi facilement les gens… alors cela ne me procure que de succès dans mes rencontres.

Cela ne fait que deux mois que je suis ici, en fait, déjà deux mois, le temps passe incroyablement vite, c'est fou. Tout va vite ici, même si l'Afrique est réputée ne pas rouler si vite!!! Eh eh.

Et pour terminer le déroulement d'une journée type – puisque j'en étais au travail – lorsque la journée se termine, je rentre ici, au MC house et je me connecte sur internet vers les 18h. Mais avant cela, il m'a fallu prendre la collation, le déjeuner (ou dîner) est loin et le dîner (souper) ne sera que vers les 20h30-21h00. Arrivé au soir, après avoir mangé avec les amis, je « tchatte » un peu, histoire de garder contact avec vous. Et vers 23h30, je me couche dans mon lit avec mon laptop et me paie deux épisodes de « 24 ». Mais là le hic, c'est que je vends mon laptop et une clause du deal est de le remettre début août alors fini les « 24 » dans le lit… snif. Ahahah. Quoi, pourquoi tu vends ton laptop… un autre de mes caprices, je suis amateur de technologie et mon laptop n'est plus assez vite à mon goût. Je me paierai un nouveau cadeau à mon retour au pays après l' « EuroTrip2007 »… une histoire à suivre.

L'autre jour, j'ai croisé une stagiaire française qui était à Yaoundé et en parlant elle me dit soudain qu'elle me connaissait puisqu'elle avait vu mon blog… et fait étonnant, je n'ai pas fait de pub pour mon blog en dehors du Canada et de quelques contacts européens et africains. Donc elle avait dû le trouver autrement. Alors j'ai décidé de « GOOGLEr » mon blog. J'étais fier quand j'ai aperçu mon blog en 6e place alors que je cherchais « AIESEC Cameroun » dans google. Wooohooo… Mon blog sur google!!! Eheh! Not so bad!

Bon sur ce, j'espère que ma vie au Cameroun au quotidien est plus claire à vos yeux. Encore une fois j'ai trop écris, désolé! Bonne journée!

 

M@T.

lundi 23 juillet 2007

Aux urnes! Mais pour les résultats faudra attendre!

Vue panoramique du Mont Cameroun dans les nuages


Hier, 22 juillet 2007, jour d’élections législatives et municipales au Cameroun. Et plus de 24 heures après la fermeture de bureaux de vote, toujours sans nouvelles des résultats. Honnêtement, je n’ai pas beaucoup d’informations à vous donner sur ces élections ni même sur les différentes parties dans cette lutte au vainqueur. Même au Canada je suis peu intéressé par la politique, mais je suis de ceux qui prennent le « devoir du citoyen » au sérieux, celui d’aller voter. Ici, je ne peux que constater que le taux de participation a été très faible; le transport pour s’y rendre et le manque de motivation étant à mon avis les deux principaux facteurs d’abstentions. Du reste je ne peux que supposer et ce n’est pas à moi de juger du système, alors je m’en tiens à cela pour cette chronique politique. Je suis certain que CNN ou Google sauront vous en dire plus que moi, désolé!

Pour l’occasion, celle des élections, à vrai dire je ne les ai pas vues venir… Je n’ai su qu’il y en avait que 4-5 jours avant. Et le plus impressionnant c’est que les Camerounais, pour cette journée ont carrément été emprisonnés dans leurs villes et villages. 48 heures avant, les frontières étaient étanches à ce que l’on dit; avions, voitures et bateaux ne pouvaient entrer au pays. Et pour la journée même, pas moyen de sortir de la ville; les taxis, les commerces, les bus, bref tout était fermé. J’étais donc à Buea ce weekend et je n’ai pu revenir sur Douala que ce matin, lundi. Enfin, vers 18h hier soir tout était supposer rouvrir, mais je n’ai pas pris de chances; on ne sait jamais.

Ce weekend donc je me suis à nouveau rendu à Buea. « Escape form Douala » l’impose! Vendredi soir dernier vers les 17h, je suis parti de Douala pour me rendre directement chez Lilian. Monica, Crische et moi étions invités pour le dîner (euh le souper au Québec, eheh). Au menu, spaghettis; classique mais toujours bon.

Le lendemain, samedi, réveil vers les 10h00, la grasse matinée! Ensuite, le petit-déjeuner. Puis de retour à la maison, Monica et moi avons rencontré un des voisins qui était dans la rue, Acha de son prénom, et nous lui avons demandé des informations sur quoi faire dans la ville ou très proche. Nous avions déjà vu Limbe alors nous voulions autre chose. En parlant, il nous a offert de nous guider à travers la ville à bord de son véhicule. D’abord de savoir qu’il avait une voiture nous a surpris puisque les voiture de privés sont plutôt rares généralement. Nous sommes donc montés à bord et nous avons roulé jusqu’aux différentes extrémités de la ville. Ainsi nous avons pu voir une plantation de bananiers de plus près et ensuite une vue impressionnante de la colline qui dévoilait presque tous ses attraits à travers les nuages. Il m’a fallu attendre jusqu’à ce matin pour apercevoir toutes les couleurs de celle-ci sans presque aucun nuage, impressionnant, vous le verrez sur les photos. Et en soirée, samedi, nous sommes allés à l’Alliance Franco-Camerounaise pour y prendre un verre (Crische, Monica et moi). La musique étant trop forte, nous avons dévalé la côte jusqu’au Jupiter, une petite terrasse qui se transforme en boîte de nuit vers les minuit. Nous y sommes restés le temps d’un verre seulement.

Et finalement dimanche, jour des élections, puisque tout était fermé à la population, nous avons déambulé dans les rues à travers les quelques bureaux de votes. Juste le temps de découvrir en partie le processus de vote qui est très proche du nôtre, Canadiens. À l’exception près où ils ont besoin d’une carte d’électeurs qui portera leur empreinte digitale. Il semblerait qu’il s’agisse d’une mesure préventive contre la fraude, mais je n’ai pas tout à fait saisi le principe.

Voilà pour le weekend, la semaine dernière était relativement semblable au précédentes… un peu de boulot. Mais il y a toutefois un évènement marquant dans cette semaine. L’arrivée d’un frère québécois, un autre Mathieu et de son nom de famille mieux connu ici, pour éviter la confusion, sous Papillon. Donc le Papillon est arrivé sur les ailes de Swiss et avait en sa possession un colis que j’attendais impatiemment. Un appareil photo, un livre sur l’Ouest européen et une carte de crédit Visa, la seule disponible ici au Cameroun. Et ma maman a eu l’idée génial d’y joindre deux sachets de sauce poutine. Eh eh! Moins de complications pour la prochaine expérience. Pour éviter les frais de transfert d’argents assez élevés avec Western Union, j’ai préféré emprunter un peu de sous à mes collègues stagiaires ici. Mais j’avoue que de vivre sur des emprunts je n’aime pas trop. Alors aussitôt que j’ai obtenu un peu d’argent du premier guichet trouvé j’ai enfin pu réconcilier mes dettes… Je me suis senti riche pour un moment!!! Ahahah Mais cette aventure pour obtenir des fonds a été des plus frustrantes je vous jure. D’abord à mon premier essai dans un guichet ATM, le réseau Visa était hors fonction, merde! Le lendemain je me rends dans une succursale de la SGBC (une Banque au Cameroun) pour me faire dire qu’ils n’étaient pas en mesure de régler mon problème à leur niveau et que je devais me rendre au siège social! Merde! Arrivé, monte au 4e pour me faire dire : « Désolé, le responsable de ces transactions est en meeting, revenez après la pause, à 14h! » Merde et remerde! 14h00 je me rends à nouveau à ce 4e du siège de la SGBC à Douala pour y rencontrer un homme qui me dira, j’ai besoin d’une pièce d’identité et moi de répondre : « Normal de bien vérifier pour éviter les fraudes » et « Pas de problème, j’ai la photocopie authentifiée par les autorités de mon passeport » et lui de me répondre « Ah mais il vous faut le passeport original!; je ne peux faire la transaction » et moi de répondre un peu frustré : « Mais là c’est la 2e fois que je viens ici, pourquoi l’original alors que normalement il ne me faut qu’une carte de plastique et un NIP pour obtenir mon argent! Je ne comprends pas! » J’ai failli lui dire que sa job pourrait être faite par un guichet automatique… eheh Mais là je commençais à vraiment trouver cela emmerdant, toute cette histoire. Alors je lui dis « Faut donc que je revienne? Et si vous êtes à nouveau en réunion? » et lui de faire la gaffe de répondre : « Je ne sortirai pas de ma réunion pour vous répondre! » a priori c’est normal de ne pas interrompre une réunion, mais c’est pas exactement le genre de réponse que j’attendais. J’attendais plus quelque chose comme un représentant s’en occupera ou un truc comme cela, non? Mais la façon de le dire n’a fait que faire monter en moi une petite colère et je lui dis tout bonnement : « Wow, bravo pour le service à la clientèle, bravo! » Mais sur un ton un peu baveux, je l’admets! Disons que je suis généralement assez exigeant sur le SAC et donc sa réponse n’était pas valable dans un contexte de service dans une banque. Il l’a su. Mais j’ai vite quitté le bureau avant de m’emporter et risquer des ennuis!!! Oups! Fort heureusement, au passage devant un ATM le soir venu, le service était rétabli et j’ai récolté la somme voulue. Heureux d’avoir enfin de l’argent à moi, j’ai payé la tournée à mes amis!!! Wouhou, environ 5$ pour une tournée de grandes bières à 5 personnes!!!! Eheh!! Drôle de façon de célébrer! Voilà ma petite aventure de la semaine.

Dans le prochain épisode, cette semaine, je vous décrirai un peu plus la vie au MC House (Member Comitee House, mais et bureau du Comité National d’@ Cameroun) en texte et en photo et je vous expliquerai ce que je fais généralement au quotidien.

Voilà! Bon début de semaine!

M@T.

lundi 16 juillet 2007

« Ahhhh, Mon colis m'a zappé! »

Bon, enfin, je suis sorti de la ville! Je me rends compte que je peux mesurer mon niveau d’activité à travers la fréquence à laquelle je vous écris. Je vous dis cela parce que depuis les dernières semaines j’ai diminué cette fréquence à environ une fois par semaine. À travers mes écrits, je me vide vraiment, c’est un peu thérapeutique, une façon différente de s’exprimer et partager mes impressions et mes aventures. Et comme ces dernières semaines étaient routinières alors je n’avais pas l’impression d’avoir quelque chose de nouveau à raconter. Enfin, depuis quelques semaines je n’étais pas sorti de Douala et je ne compte pas cette fois où je suis allé à Yaoundé pour le 1er juillet, car ce ne fut pas vraiment la meilleure sortie. Enfin, cela faisait deux semaines que je voulais sortir de Douala pour prendre l’air et penser à autre chose et ce weekend je me suis rendu à Buea. Pas très loin de la ville certes, mais au pied du volcan, c’est génial, plus frais, plus propre et surtout moins stressant! J’en avais réellement besoin. Vous savez, demeurer dans un endroit avec les gens avec qui tu travailles u jour le jour, ça devient parfois difficile à supporter surtout pour quelqu'un comme moi qui tiens difficilement en place. Être à l’étranger et voyager dans une ville différente à tous les jours est bien différent de rester dans une ville à l’étranger et d’y travailler. J’ai expérimenté les deux options et je m’en rends bien compte. Aussi, puisque je crains la monotonie et la routine, je dois m’évader à l’occasion! C’est donc ce que j’ai fait ce weekend, samedi matin j’ai l’une de ces fameuses voitures pleine à craquer qui te conduit après 1h30 à Buea. Cette fois j’étais assis derrière en compagnie de quelques « mamas » camerounaises et j’ai bien cru que j’allais perdre la circulation sanguine dans ma jambe droite… à un moment le bout de mes orteils picotait! Bon ce ne fut pas si pire, pour environ 4$ (1700Fcfa), faut pas s’imaginer avoir le grand luxe! Me voilà arrivé à 12h à « Mile 17 » à Buea là où tous les départs de voitures et de minicars se font (ou presque) à Buea. À cet endroit, en attendant le téléphone de mes amis, je suis allé dans le petit marché pour y prendre un pamplemousse, mais il était un peu amer… mais au moins j’ai eu une intéressante discussion avec le marchand! Je me suis donc installé sur un petit banc de son commerce pour y grignoter et discuter un bon 45 minutes. Ensuite, je me suis dirigé à un taxi de là au marché Soppo, l’un des gros de la ville. J’y ai marché quelques minutes avant d’aller retrouver Monica, une Mexicaine venant de France pour un stage. Ensemble nous avons visité plus en profondeur le marché et honnêtement c’est fou la quantité de trucs et gens que l’on peut y trouver. C’est comme un marché au puce mais où tu te trouves encore plus coincé. L’on y vend des vêtements usés ou presque neufs, du riz ou d’autres céréales, des simili bijoux, des gâteaux, de la viande fraîche directement dépecée sous tes yeux sur une table en bois… et plein d’autres trucs. L’une des particularités de ce marché « overlaodé » est qu’un jour il est plein et le lendemain ça a l’air d’un marché fantôme, plus personne dans place! Il y a des jours d’ouvertures!!!!

Plus tard en soirée, nous avons rencontré un AIESECer de Buea et sommes allés à l’Alliance Franco-Camerounaise pour y passer une petite soirée. Il y avait un petit groupe de Camerounais d’une région dont je ne me rappelle plus le nom et qui faisait des danses traditionnelles. Ils jouaient du tamtam et ils se mettaient en cercle et dansaient en faisant tourner les épaules et parfois l’un d’entre eux entrait dans le cercle pour y faire un petit deux secondes de solo!!!! Nous étions tous les rois à les observer et à un moment ils nous ont carrément tirer dans le cercle pour participer avec eux…. C’était vraiment cool et ça m’a donné le goût d’en apprendre davantage sur les différentes cultures au Cameroun. D’ailleurs au début août, Bernis, nous invite, quelques stagiaires, dans son village natal dans l’Ouest pour une fête traditionnelle qui s’étale sur une bonne semaine!!! J’ai bien hâte, nous en profiterons pour visiter des petites villes de la région comme Bafoussam, Dchang, Foumban… Il semblerait que l’on y trouve une mine d’or de cultures! J’ai aussi d’autres projets pour le Sud et l’Est mais cela reste à voir… la faisabilité et l’accessibilité.

Et hier, dimanche, je suis à nouveau allé à Limbé pour quelques heures de repos sur cette plage noire. Accompagné de Monica, Lilian (une autre nouvelle stagiaire) et d’un voisin à Lili nous avons passé l’après-midi là sur la plage et en soirée nous sommes allés manger du poisson braisé et des crevettes et une bonne bière pour bien terminer le weekend. Ensuite, vers 19h30, nous avons pris des chemins différents, going back home, eux pour Buea et moi pour Douala. Ainsi donc s’est achevée cette fin de semaine.

Outre ces quelques jours de repos, j’ai commencé à travailler sérieusement sur un projet dans un centre de formation en informatique pour y implanter une structure AIESEC qui permettrait à leurs étudiants de viser des stages à l’international à la fin de leurs quelques mois d’études. C’est un projet intéressant qui me permet davantage de me développer en tant qu’AIESECer et faire quelque chose de concret dans le développement des capacités d’AIESEC au Cameroun. Parallèlement à cela je continue à travailler sur les projets entourant le VIH/SIDA.

Je terminerai cette chronique avec la citation de la semaine… L’autre jour, l’un de mes amis ici devait avoir une « date » avec une fille qu’il avait rencontrée la veille. Et puisque ce n’était rien de formel, il m’a invité à l’accompagner pour prendre un verre… et finalement la jeune fille ne s’est jamais pointée alors il nous a fallu prendre la consommation à sa place… ahhha. Et le plus amusant, sur le chemin du retour, alors que l’on rencontrait un autre de nos amis qui voulait des nouvelles de la rencontrer, il lui répond : « Ahhhh, Mon colis m’a zappé! ». Cette petite phrase toute bête m’a bien amusé.

Alors voilà… je vous tiens au courant de mes prochaines aventures… et je devrais publier quelques photos sous peu, dès que j’aurai enfin mon nouvel appareil photo qui doit arriver demain soir…

M@T.

vendredi 6 juillet 2007

De Réception à Déception... Je ne deviendrai pas fédéraliste de si tôt!

Eh bien comme le titre de ce blog le mentionne, ce n'est pas au retour de mon séjour à Yaoundé, le weekend dernier, qui aura fait de moi un fédéralisss. Vous vous rappelez, vendredi dernier, je vous disais que le Haut-Commissaire au Cameroun invitait à sa résidence tous les expatriés canadiens pour une réception. Honnêtement, j’aurais dû me méfier! En effet, lorsque je suis arrivé là-bas, dimanche soir dernier, c’est un passage bordé de gendarmes qui nous menait au Jardin de notre hôte. Mais avant, quelle chance, des gens à l’accueil nous remettaient une petite épinglette à l’effigie du Canada. Mes premières impressions ont été fort décevante… que des vieux, des gros business man et d’autres dignitaires et diplomates autant Camerounais que Canadiens qui trainaient sur la pelouse en veston-cravate à boire leur verre de vin ou de mousseux. J’ai d’abord eu envie de rebrousser chemin, mais je me suis dit : « Bon, je n’ai pas fait 3 heures de route pour rien » alors j’ai continué mon chemin au travers de ces pingouins. Et moi qui arrivais là avec mon petit sac à dos avec des gougounes (ou babouche ou thong ou sandales) accrochées dessus… je faisais touriste… ahahah Alors j’ai vite fait de laisser ce sac à la consigne. Ensuite, suivant mon courage sans faille, je fonce à travers ce troupeau en n’ayant qu’un seul objectif… trouver des jeunes. Wow, finalement, au bout du jardin je trouve un couple de deux étudiants montréalais qui faisaient un stage médical à Yaoundé. J’ai donc tôt fait de m’approcher d’eux pour en faire mes nouveaux amis. Quelques minutes après mon arrivée, il a semblé que quelqu’un a fait un petit discours, puisque tout le monde s’est tut, mais je n’ai rien entendu outre les deux hymnes nationaux… Et le pire, c’est qu’il n’y avait rien à manger à part des petits canapés!!! Merde, au moins un buffet, je ne sais pas, quelque chose de plus consistant… Mais au moins, il y avait la bière et autres breuvages à volonté, mais ce n’est pas là que tu tentes de te saouler… Alors, pour une Fête (du Canada), c’est raté. Donc, vers 21h, nous sommes sortis… Affamés et complètement déçus.

Disons que ma poutine Québécoise maison a surpassé de plusieurs centaines de fois cette soirée.

Parlant d’expérience culinaire, cette semaine j’ai tenté un autre truc. Disons que pour le moment, je l’avoue, je ne m’aventure pas dans de grands projets, j’en suis encore aux « 3 éléments de base », mais cette fois-ci c’était « steak, blé d’Inde, patate ». Essayez donc de dire à des Camerounais que le pâté chinois est typiquement Québécois ou presque (il semblerait qu’on se soit inspiré d’un met Français ou Irlandais)… Enfin, l’expérience fut réussie à un facteur près… les quantités! J’avais prévu pour 5-6 personnes et 8 étaient présentes et même là, je ne suis pas certain qu’il y en avait assez pour ces 5-6 personnes… J’avoue que cela m’a déçu un peu, mais l’essentiel de tout cela était de leur faire goûter ce que c’est, alors Mission : Accomplie!

Du reste de la semaine, cela a été relativement tranquille, j’ai visité deux fois de plus l’aéroport… en fait j’y suis allé avant-hier et à l’heure où j’écris, deux autres stagiaires sont en route vers Douala. C’est assez incroyable… je n’ai jamais mis les pieds aussi souvent en une aussi courte période de temps dans un aéroport. Les gens à l’aéroport de DLA doivent croire que l’on fait un trafic d’expatriés. Cette semaine, c’est moi qui me suis occupé de faire visiter la ville à une nouvelle stagiaire, de faire le change de monnaie, l’achat de la carte de téléphone, etc. Je me suis vraiment senti Camerounais ou presque à ce moment. Je me sentais comme en période d’examen alors que tu révises avec un ami qui a plus de difficulté que toi et que tu lui explique tout… tu sens vraiment que tu as compris à ce moment ou du moins, que tu es sur la bonne voie. Enfin, c’est amusant de faire visiter une ville à quelqu’un alors que je n’y connaissais rien il y a moins de deux mois!!! Cool!

À part cela, pour le weekend, je vais sans doute rester sur Douala, il semblerait qu’il y ait une fête samedi soir. Je voulais aller voyager sur Buea, mais je remettrai sans doute à la fin de semaine prochaine.

Alors voilà pour les nouvelles de la semaine… Et au fait, j’ai mis à jour mon Album Photos.

Bon weekend à tous.

M@T.

mercredi 4 juillet 2007

Anniversaire !!!

Bonne Fête à:

  • Ma petite sœur, Josée-Anne, qui fêtait hier, le 3 juillet, son 22e anniversaire et qui part voyager en Irlande dans 1 semaine!!!!!  Wow, et moi qui croyait qu'elle ne quitterait jamais le Canada!!!

 

Donc à toi ma ptite soeur, JOYEUX ANNIVERSAIRE !
Du Cameroun je lève mon verre à ta santé !!!!!!!!!!!!!!!!!