mercredi 22 août 2007

Le Blanc Boucané !!!

Olé !!! Plus que trente jours à cette aventure. Je me répète, je sais, mais ça passe vite !!! Voilà plus de trois mois qui se sont écoulés et je découvre à peine tout ce qui m'entoure. Vous savez, lorsque je vous parlais de cette fameuse courbe dans l'intégration culturelle, bien là, je suis au dernier niveau, cette dernière lancée avant que ne s'achève notre périple. Aujourd'hui, il y a de moins en moins de choses nouvelles que je découvre et je ne dis pas cela négativement, au contraire… En effet, je me sens de plus en plus Camerounais, la nourriture, je la connais, les gens, je me rappelle de leur visage même si encore parfois je confonds un Africain avec un autre. Étant de plus en plus habitué à ce nouvel environnement, j'apprécie plus ces petites choses du quotidien. Cette douche froide à tous les matins, je m'y suis aussi habitué. Les maisons de ces quartiers plus riches ne me font plus aussi envie, je me satisfais bien de cette difficile cohabitation avec Bernis au « MC House ».

Malgré tout ce positivisme, il y a toutefois certains trucs qui restent toujours un peu plus difficiles à avaler. Bien que l'on s'habitue aux gens et à notre environnement, certaines phrases deviennent lassantes : « Oh, le Blanc! » ou « White » et toutes les dérivées qui supposent que parce que tu es blanc tu as nécessairement plus d'argent ou le fait de notre simple présence dans une petite entreprise devient un atout marketing incroyable pour cette dernière. En tant qu'expatrié, tu as soudainement l'impression que tous ces efforts pour devenir « Camerounais » retombent. Ce n'est quand même pas si pire, mais c'est un fait que constatent généralement mes frères et soeurs de couleur ici.

Ah, au fait, vous ais-je dit? J'ai déménagé à Yaoundé depuis samedi dernier. Je suis ici jusqu'à la fin du mois pour aider le comité local pour développer, en sprint, certains projets, surtout pour ASK. Parlant de ASK : Je suis content, mes efforts que j'ai mis les dernières semaines à activer le programme, cela porte fruit, les directeurs de projets roulent bien, et une bonne synergie se développe. Je sens que les vacances achèvent et ils reviennent à la charge. Moi qui croyais que AIESEC Cameroun manquait d'animation cet été, voilà qu'ils me démontrent tout le contraire. Woot, woot! Même s'il ne reste que peu de temps, je sens vraiment que ça va bouger ces prochains jours… Ensuite, jeudi prochain, je retourne sur Douala, il y aura réunion avec le conseil consultatif (BOA) du LC Douala en vue de l'année qui vient. En gros, un BOA, c'est un panel de quelques professionnels en entreprise qui se regroupent trois à quatre fois dans l'année avec le comité exécutif du local pour discuter planification, stratégies et partager leur expérience. Vraiment, j'adore ces réunions pour ce que cela apporte à un LC et à moi. Ce sont de belles occasions pour élargir son réseau de contact. Suivant cette date, je me dirige sur Kumbo pour y rejoindre mon frère canadien, le Papillon (vous vous rappelez) ou de son prénom, Mathieu. Et pour la suite… soyez patient, vous verrez en temps et lieu!!!

Ce que j'aime ici, à Yaoundé, c'est que je vis en famille… Enfin, une vraie structure pour m'accueillir. Et il y a mieux, j'ai ma propre chambre. Cyril, mon hôte, m'en a fait don pour ces quelques jours. C'est là que je me rends compte à quel point les Camerounais sont accueillant et prennent soin de leurs invités. Chaque fois que j'atterris dans une famille, je suis accueilli en Roi… que ce soit chez la maman de Imbil, chez Marceline, l'ex-mama de Laurence et Emmanuelle, chez la tante d'Imbil ici à Yaoundé ou chez mon hôte actuel, sans oublier au village, l'autre jour chez Bernis. Et j'en oublie certainement, désolé. Toutes ces mamas m'ont un jour dit : « Mathieu, t'es toujours le bienvenu et pas besoin de téléphoner! » C'est génial, maintenant je suis polygame… euh, de mamas… hahaha

Tout cela pour en arriver au titre… hier, alors que je dînais chez la tante d'Imbil (au fait, c'est lui qui a accueilli Benjamin à Douala pendant son stage), je racontais à la famille tout ce que je viens de vous dire, à quel point je me sens maintenant Camerounais et à ce moment elle a dit que j'étais enfin prêt, que j'avais terminé mon « rite » d'initiation et que j'étais comme un poisson bien fumé et prêt à servir… que j'étais un Blanc Boucané!!!

 

M@T.

 

p.s. Ici j'ai aussi appris que le « Hach » n'est pas une drogue, c'est en fait un plat fait à base de haricots, donc du « H »… mais je dois avouer que la première fois que l'on ma dit : « As-tu déjà goûté le Hach? », j'ai regardé ma mama du moment avec un air… « suspicieux »!!!

mardi 14 août 2007

Une insertion culturelle western...

Le temps roule trop vite.... il m'en manque... Je vous jure, "c'est duuuuuuuuur!" (comme le dirait si bien Thierry). Mins de 40 jours à cette folle aventure africaine. Le temps a passé trop vite. Je me rends compte aujourd'hui du temps qu'il me reste et je vois ce qu'il me reste à faire en terme de travail et en terme de voyages à faire. Il y a tant à voir dans ce pays et tant à faire pour renforcer le programme pour lequel je travaille. Il y a des trucs réalisables, d'autres qui le sont moins. Il faudra doser, être réaliste (ce qui est parfois difficile pour moi) et j'arriverai au 21 septembre dans quelques semaines je ferai le bilan!!!!
Que s'est-il passé ces derniers jours.... Well. Un peu de boulot, un bilan et la fête! Le boulot, c'est la routine quoi! Mais depuis la semaine dernière, je sais pas, j'ai parfois eu l'impression que j'aurais pu faire plus dans tel ou tel projet. C'est un peu étrange comme feeling, s'introspecter sur ce qu'on a accompli est pas toujours facile. Un soir, je n'arrivais pas à dormir, je réalisais qu'il ne restait qu'un mois et demi et tant de trucs à faire, du moins je me suis mis à pensé à tout pleins de choses, des remise en question... bref un début de nuit d'angoisses comme il m'arrive peu souvent heureusement. J'imagine que c'est un sentiment normal par lequel on passe en tant que stagiaire; l'expérience me le dira. Je me suis donc levé, je n'arrivais pas du tout à dormir et en arrivant au salon, Thierry était là à lire. J,ai donc partagé mes angoisses et il m'a rassuré. Merci Thierry. Il m'a donné cet encouragement, ce boost nécessaire à ne pas me démotiver. Me démotiver, eh oui. Vous savez, je l'ai déjà dit je crois, ici la réalité du travail dans des programmes humanitaire n'est pas simple, on fait beaucoup de démarches pour peu de résultats. Un exemple simple, mercredi dernier je me rendais au ministère de la Santé pour déposer un document pour faire reconnaitre AIESEC comme un organisme qui fait dans des domaines connexes à la santé. Le fonctionnaire me dit: "Ah, mais il faut faire authentifier cette copie de tel document" et je lui demande comment, et là c'est le début d'un long et coûteux périple!!!! Un timbre fiscal à 1000F pour la demande, un autre pour faire authentifier la copie. Ce dernier, mais il faut non seulement le timbre mais aussi la signature validant la copie. Le timbre au au bureau fiscal, ensuite on traverse la rue à la sous-préfecture pour se faire dire que mes copies ne sont pas complètes et qu'il faut aller voir un autre homme dan le même bâtiment. J'arrive à son bureau, il est évaché sur sa chaise et a les yeux qui ferment, il est à pein 15h00. Il me dit que je dois alors passer à la préfecture pour faire cela parce que lui il ne peut pas, mon document ne fonctionne pas à son goût. J'arrive à la préfecture, il est 15h, je suis juste, le responsable quitte à 15h30... eh non... le con, il était déjà parti du bureau 109 qu'il m'a fallu trouver après nombre d'interrogations. Bref, je dois revenir après demain, car demain c'est férié... En tout cas, je vous expose tout cela parce que 1. cela me frustre et 2. ce sont des trucs comme cela qui démotivent à l'occasion. Mais heureusement, il y a d'autres organismes, non-gouvernementaux, donc plus simple d'accès qui accueillent les groupes associatifs de façon "plussss meilleure". lol Bon suffit le chialage...il n'y a pas que le travail...
Depuis mon arrivée au Cameroun et surtout mon voyage au Nord, j'ai envie d'en voir plussss dans ce pays et l'Ouest n'en fait pas exception. Depuis plus d'un mois déjà, Bernis, mon co-chambrier, m'avait invité dans son village, non loin de Dschang et Bafousam, à Bamendou. Chaque année a lieu dans son village un congrès réunissant toutes les familles dans le but de faire le point sur l'actualité du village. Bref, c'est une occasion annuelle de réunir les familles ensemble le temps de 36 courtes heures. Nous étions quatre stagiaires AIESECers invités et qui n'ont pas passé inaperçu au milieu du village... Oh white, eh le blanc... petites phrases classiques...lol À un moment, j'ai eu l'impression que nous qui venions voir un événement culturel étions devenus l'élément culturel de la réunion.... Honnêtement, j'ai eu vraiment beaucoup de plaisir dans ce petit village. Le paysage, la nature, la simplicité des habitants (ceux qui ne revenaient pas des grandes villes comme Douala ou Yaoundé ou ailleurs..), bref, j'étais bien. Nous avons été hébergés dans la maison familiale de Bernis entassés 4 sur un lit double. lol Cela me rappelle certaines nuits universitaires.... ehehehe
Nous avons dansé au son des tamtams, avons participé aux derniers préparatifs de la grande soirée, avons rencontré tant de gens et surtout, marché beaucoup; la maison de notre famille se situait à environ 40 minutes de marche du lieu de rassemblement et puisqu'il n'y a pas autant de taxi qu'à Douala, on l'a marché quelques fois. Et ce sans compter notre marche dans les collines le dimanche histoire de faire un peu de trecking dans cette superbe région montagneuse. Merci Bernis pour cette superbe fin de semaine dans ton village.
Malheureusement, j'étais serré dans le temps et je n'ai pu me rendre pour visiter Bafousam, Foumban et Dschang... ce sera pour un prochain voyage... dans quelques semaines, vers début septembre.
Bon, 38 jours à mon aventure, il m'en reste peu pour tout faire alors si je veux maximiser ce temps qu'il me reste, je crois que je vais rejoindre mon lit histoire de bien me reposer... En attendant mon prochain signe de vie, dici une semaine, prenez soin de vous et donnez aussi signe de vie.... un mail, un commentaire... peu importe... cela me fait toujours plaisir...!!!!!
Bonne journée.

M@T.

p.s. j'ajouteria des photos d'ici les prochains jours.

dimanche 12 août 2007

Ahhhhh... l'Alcool !!!!

Woohoo, enfin. Après dix jours d'absence, il se décide à donner signe de vie. Ben non, je ne vous ai pas abandonné, mais la semaine dernière, disons que j'ai beaucoup procrastiné l'écriture sur mon blog. Désolé. J'espère que vous ne me bouderez pas?? En fait, c'est que je manquais d'inspiration pour écrire et surtout, je n'arrivais pas à trouver un titre à mon "post". Eh oui, chaque fois que j'écris, je dois toujours trouver d'abord mon titre sinon je bloque. J’essayais d’écrire mon post durant la semaine dernière et je trouvais que cela ressemblait trop au précédent. Je venais de passer une semaine relativement semblable aux autres et le weekend était sensiblement sinon plus américanisé que le précédent. Ce weekend là, nous avions aussi été invité à la résidence du vice-consul états-unien. Disons que pour un homme d’une cinquantaine d’années il aime bien faire la fête et il est très accueillant envers les stagiaires états-uniens qui sont ici au Cameroun. Je suis sans doute l’une de ces exceptions qui confirme la règle, mais disons que je me suis immiscé dans cette vie diplomatique par le biais de Benjamin et Jenny&Kate, tous trois des USA. Disons, que mon alliance confirme la fraternité confirmée entre Canadiens et États-Uniens. J Enfin bref, ce weekend en question a été fort en party… Ben et moi sommes sortis vendredi et samedi soir en boîte… sauf que rendu au dimanche, nous étions comme deux végétaux alors séance vidéo s’impose ; American Beauty et Gladiator ont occupés notre journée. Lol
Revenons donc au thème principal… Ahhhhhh, l’alcool ! Rassure-toi, maman, il n’est pas question de moi. En fait, je vous écris ce petit message en attendant de vous écrire un peu plus sur ce weekend, je reviens tout juste de l’Ouest du Cameroun, de Bamendou plus précisément ! Et puisque j’aurai beaucoup à vous dire, je vous mets ceci sous la dent en attendant.
Ce soir, en revenant de l’Ouest, je suis arrivé à la maison et à ma grande surprise, personne ! Tout le monde était sorti. Je prends donc ma douche, car j’en avais besoin et après je me suis dirigé vers une petite cafétéria dans le quartier pour y manger un plat d’avocat avec le spaghetti, le pain de 50 et une tasse de chocolat. A peine je m’assois pour manger, quelqu’un m’apostrophe dans le dos en me disant : « Ca va bien ? » et moi de lui répondre : « Ca va ! ». Mauvaise réponse, selon lui. Alors s’en suivit une longue discussion sur divers sujets mais essentiellement centrés sur l’estime de l’autre, de son prochain et de Dieu… et du fait qu’il était un grand joueur de football, de Barcelone (je crois)… Disons qu’il ne m’a pas fallu bien du temps pour comprendre qu’il était ivre. Bon j’avoue, ce n’est pas la première fois que je tombe face à face avec un Camerounais (ou Canadien, ou…) saoul, mais cette fois c’était trop incroyable. Comme toute personne, après une bonne brosse, tu as besoin de manger, donc voilà pour quoi il s’est ramené dans la cafétéria. Le fait est que plutôt que de passer une commande pour un plat similaire au mien, il a préféré « piocher » dans le mien. Alors là, pour moi c’était du jamais vu. De nature très calme, surtout ce soir, je sortais de la douche et donc j’étais relativement relaxe, je n’ai rien dis excepté « oh, oh, c’est quoi ça ?? » et lui de me répondre : « C’est quoi, tu me méprises, tu ne partages pas avec ton frère ?? ». Voyant qu’il venait de plus en plus vers la question de la couleur de la peau, je me suis fermé et j’ai rapproché le plat pour l’accommoder un peu !!! Mais, il lui manquait quelque chose : du pain. Alors devinez ? Il a pris un bout du mien et le comble, il l’a trempé dans mon chocolat !!!! Horreur ! Là c’était trop, mais j’étais juste dépassé par la situation alors j’ai rit. À quoi bon s’obstiner avec un ivrogne ? En temps normal, au Québec, le restaurateur qui aurait vu cela se passer m’aurait fort probablement invité et ne m’aurait pas chargé le repas. Mais ici, j’ai dû payer ! lol C’est normal après tout, j’ai tout de même consommé ! Alors je donne un billet de 500 fcfa en l’attente de recevoir la monnaie et voyant qu’elle ne réagit pas, je lui dit, à la tenancière, cela coûtait 500 ? De me répondre, « Non, 525 » alors en riant je dis à mon nouvel ami, bien voilà tu dois 25 Francs à la dame ! Oups, erreur. Il a mal interprété la chose et m’a pris pour un voleur, donc je me suis ravisé et ai donné la a dernière pièce de 25. La morale, ben.. y’en a pas ! C’est une petite anecdote que je désirai partager avec vous en ce dimanche soir.
Voilà, bonne nuit…

M@T.

vendredi 3 août 2007

Anniversaire !!!

Bonne Fête à:

  • À l'une de mes meilleures amies, sinon la meilleure... Caroline... Je m'ennuie de nos petit-déjeuners chez Cora!!! Et de toutes nos longues discussions...

Donc à toi ma chère Caro, JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Du Cameroun je lève mon verre à ta santé !!!!!!!!!!!!!!!!!

jeudi 2 août 2007

Priceless - Part II ...... Un an plus tard !!!

Vous souvenez-vous, chers lecteurs, il y a un an exactement, j'écrivais sur mon blog EuroTrip2006, en direct de Pari, le titre suivant: "... Priceless !!! pour le reste, y'a MasterCard". Cette année, je réitère en partie ce titre mais cette fois je ne peux parler de MasterCard puisqu'ici, au Cameroun, on ne peut l'utiliser. Enfin, l'essentiel c'est de se souvenir du contexte de ce titre. Je vous remets dans le bain, mais vous invite à relire mon article en suivant le lien ci-haut. J'avais rencontré un ami, Julien, que j'avais connu à l'UQAM alors qu'il faisit un échange. Et donc nous nous étions recroisés quelques sept mois plus tard à Paris le temps d'une soirée, ma foi, vraiment incroyable. C'était le 31 juillet 2006.

Voilà qu'il y a à peu près un mois nous nous croisons sur MSN et lui de me dire: "Hey Mat, tu seras à Douala le 31 juillet, j'ai une escale avec mon équipage pour 24 heures." Ah oui, j'oubliais, il travaille comme stuart (agent de bord) pour Air France l'été. Hé hé! Trop cool, n'est-ce pas?

Donc depuis un mois j'attendais avec impatience ce moment... Ainsi donc, mardi soir nous nous sommes retrouvés à son hôtel, le Méridien de Douala, et nous nous sommes dirigés tranquillement, vers Bessengué pour y rencontrer mes amis, lui faire visiter mon humble demeure, mais surtout pour ratrapper le temps perdu: une bonne bière !!!!!!!!!! En temps normal, un Québécois et un Français qui se retrouvent, 2 bons amis, après un an, nous aurions dû en profiter beaucoup, mais il nous a fallu être un peu raisonnable, Julien était ici entre deux vols, un peu de professionnalisme quand même. Enfin bref, je lui ai fait découvrir un petit resto camerounais après cette bonne bière. Ensuite il est rentré à son hôtel pour une longue nuit de sommeil.... il m'a rappelé le lendemain à son réveil à 13h. héhé!

Je l'ai donc rejoins à nouveau à l'hôtel - c'est à côté de chez Mac Darwin - et nous nous sommes dirigés dans l'un des plus grands bain de foule de la ville, le Marché Central. Olé, si tôt arrivés, nous, deux blancs, nous sommes fait demander comment allait Sarkozy, ou bien "Oh les Blancs, c'est comment, venez voir ma boutique juste pour le plaisir de yeux!" Après environ une demi-heure, nous en sommes sortis, les foules ne nous font pas.... mais nous avons continuer à déambuler les rues sans trop savoir où l'on allait en nous racontant un peu nos vies depuis un an.

Epuisés de marcher, nous avons décider de nous rendre dans un autre marché, le Marché des Fleurs, pour y récolter quelques souvenirs. Une fois de plus mon habile talent de négociateur et mes contacts, et là je ne suis pas sarcastique, nous auront servis. Le budget de Julien était assez restreint, seulement 5000 Fcfa. Et son ambition était d'obtenir cves deux petits "fétiches" ou statues. Le prix qu'il nous demanda était environ 20000, évidemment c'était négociable. Mais l'obtenir à 5000 reste à mon avis un deal trop fou pour ce qu'il a eu. Disons qu'il m'aura fallu quelque 30 minutes, si ce n'est pas plus, et un bon litre de salive pour y arriver. Enfin, disons aue je me débrouille, je commence à comprendre de plus en plus leur "game" à ces marchands. Après le marché il nous a fallu relaxer un peu nos pieds et quoi de mieux qu'une bonne bière pour cela. J'ai même négocié le prix de la bière, je m'en viens vraiment trop Camerounais, c'est terrible. ahahah.

Après tout cela, il était déjà l'heure pour mon "potte" français de se remettre en habit de stuart et de rejoindre son équipage au hall de l'hôtel avant de repartir vers l'aéroport en bus à 20h40 précise; 2 heures avant le décollage. Le temps d'une photo souvenir devant le Méridien avant de se dire aurevoir et au 31 juillet 2008.

Donc le bilan de ces 24 heures; 1000 francs pour 2 bières, 1500 pour un repas à 2, 1000 pour 2 autres bières le lendemain, 5000 pour 2 statuettes, 3500 pour 2 autres petites statuettes pour moi, quelques centaines de Fcfa pour le taxi, un Français et un Québécois qui se retrouvent à Douala, un an après Paris cela n' pas de prix, pour le reste, ben chuis là pour négocier de bons prix...