Le temps roule trop vite.... il m'en manque... Je vous jure, "c'est duuuuuuuuur!" (comme le dirait si bien Thierry). Mins de 40 jours à cette folle aventure africaine. Le temps a passé trop vite. Je me rends compte aujourd'hui du temps qu'il me reste et je vois ce qu'il me reste à faire en terme de travail et en terme de voyages à faire. Il y a tant à voir dans ce pays et tant à faire pour renforcer le programme pour lequel je travaille. Il y a des trucs réalisables, d'autres qui le sont moins. Il faudra doser, être réaliste (ce qui est parfois difficile pour moi) et j'arriverai au 21 septembre dans quelques semaines je ferai le bilan!!!!
Que s'est-il passé ces derniers jours.... Well. Un peu de boulot, un bilan et la fête! Le boulot, c'est la routine quoi! Mais depuis la semaine dernière, je sais pas, j'ai parfois eu l'impression que j'aurais pu faire plus dans tel ou tel projet. C'est un peu étrange comme feeling, s'introspecter sur ce qu'on a accompli est pas toujours facile. Un soir, je n'arrivais pas à dormir, je réalisais qu'il ne restait qu'un mois et demi et tant de trucs à faire, du moins je me suis mis à pensé à tout pleins de choses, des remise en question... bref un début de nuit d'angoisses comme il m'arrive peu souvent heureusement. J'imagine que c'est un sentiment normal par lequel on passe en tant que stagiaire; l'expérience me le dira. Je me suis donc levé, je n'arrivais pas du tout à dormir et en arrivant au salon, Thierry était là à lire. J,ai donc partagé mes angoisses et il m'a rassuré. Merci Thierry. Il m'a donné cet encouragement, ce boost nécessaire à ne pas me démotiver. Me démotiver, eh oui. Vous savez, je l'ai déjà dit je crois, ici la réalité du travail dans des programmes humanitaire n'est pas simple, on fait beaucoup de démarches pour peu de résultats. Un exemple simple, mercredi dernier je me rendais au ministère de la Santé pour déposer un document pour faire reconnaitre AIESEC comme un organisme qui fait dans des domaines connexes à la santé. Le fonctionnaire me dit: "Ah, mais il faut faire authentifier cette copie de tel document" et je lui demande comment, et là c'est le début d'un long et coûteux périple!!!! Un timbre fiscal à 1000F pour la demande, un autre pour faire authentifier la copie. Ce dernier, mais il faut non seulement le timbre mais aussi la signature validant la copie. Le timbre au au bureau fiscal, ensuite on traverse la rue à la sous-préfecture pour se faire dire que mes copies ne sont pas complètes et qu'il faut aller voir un autre homme dan le même bâtiment. J'arrive à son bureau, il est évaché sur sa chaise et a les yeux qui ferment, il est à pein 15h00. Il me dit que je dois alors passer à la préfecture pour faire cela parce que lui il ne peut pas, mon document ne fonctionne pas à son goût. J'arrive à la préfecture, il est 15h, je suis juste, le responsable quitte à 15h30... eh non... le con, il était déjà parti du bureau 109 qu'il m'a fallu trouver après nombre d'interrogations. Bref, je dois revenir après demain, car demain c'est férié... En tout cas, je vous expose tout cela parce que 1. cela me frustre et 2. ce sont des trucs comme cela qui démotivent à l'occasion. Mais heureusement, il y a d'autres organismes, non-gouvernementaux, donc plus simple d'accès qui accueillent les groupes associatifs de façon "plussss meilleure". lol Bon suffit le chialage...il n'y a pas que le travail...
Depuis mon arrivée au Cameroun et surtout mon voyage au Nord, j'ai envie d'en voir plussss dans ce pays et l'Ouest n'en fait pas exception. Depuis plus d'un mois déjà, Bernis, mon co-chambrier, m'avait invité dans son village, non loin de Dschang et Bafousam, à Bamendou. Chaque année a lieu dans son village un congrès réunissant toutes les familles dans le but de faire le point sur l'actualité du village. Bref, c'est une occasion annuelle de réunir les familles ensemble le temps de 36 courtes heures. Nous étions quatre stagiaires AIESECers invités et qui n'ont pas passé inaperçu au milieu du village... Oh white, eh le blanc... petites phrases classiques...lol À un moment, j'ai eu l'impression que nous qui venions voir un événement culturel étions devenus l'élément culturel de la réunion.... Honnêtement, j'ai eu vraiment beaucoup de plaisir dans ce petit village. Le paysage, la nature, la simplicité des habitants (ceux qui ne revenaient pas des grandes villes comme Douala ou Yaoundé ou ailleurs..), bref, j'étais bien. Nous avons été hébergés dans la maison familiale de Bernis entassés 4 sur un lit double. lol Cela me rappelle certaines nuits universitaires.... ehehehe
Nous avons dansé au son des tamtams, avons participé aux derniers préparatifs de la grande soirée, avons rencontré tant de gens et surtout, marché beaucoup; la maison de notre famille se situait à environ 40 minutes de marche du lieu de rassemblement et puisqu'il n'y a pas autant de taxi qu'à Douala, on l'a marché quelques fois. Et ce sans compter notre marche dans les collines le dimanche histoire de faire un peu de trecking dans cette superbe région montagneuse. Merci Bernis pour cette superbe fin de semaine dans ton village.
Malheureusement, j'étais serré dans le temps et je n'ai pu me rendre pour visiter Bafousam, Foumban et Dschang... ce sera pour un prochain voyage... dans quelques semaines, vers début septembre.
Bon, 38 jours à mon aventure, il m'en reste peu pour tout faire alors si je veux maximiser ce temps qu'il me reste, je crois que je vais rejoindre mon lit histoire de bien me reposer... En attendant mon prochain signe de vie, dici une semaine, prenez soin de vous et donnez aussi signe de vie.... un mail, un commentaire... peu importe... cela me fait toujours plaisir...!!!!!
Bonne journée.
M@T.
p.s. j'ajouteria des photos d'ici les prochains jours.
1 commentaire:
Well said.
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