Eh oui, me revoilà en Belgique à Bruxelles, après plus de 25 heures de trains entrecoupées de quelques transit. Je suis en effet parti de Venise pour me rendre presque directement chez les Belges. J'aurais pourtant bien voulu explorer les Alpes car, dit-on, selon plusieurs sources, elles en valent la peine. En fait, il y a tant d'endroits que j'aurais voulu explorer, mais le temps m'a manqué; un mois et demie, ce n'est pas suffisant après tout!!! L'an prochain il me faudra donc revenir. Un stage, y vivre pour un an, y travailler, je ne sais pas encore, mais la fin de mes études, en mai prochain (dans le meilleur des mondes), signifiera non pas mon entrée directe sur le marché du travail, car je veux voir du pays avant, je veux prendre un peu d'expérience de vie avant de m'enfermer dans un bureau... mais cette dernière affirmation, ceux qui sont proches de moi l'ont déjà entendue.
Enfin, il est près de 22h15 et je viens de m'offrir un moules-frites sur la rue des Bouchers de Bruxelles et avant de me rendre à l'aéoport pour y squater, je compte bien me prendre une dernière bière belge en terre d'origine. Eh oui, je compte bien aller squater un ou deux bancs dans l'aéroport puisque mon avion étant à 09h05, je préfère ne pas avoir à courir demain matin.
Ouf, de parler de mon retour à Montréal me rend un peu anxieux; en fait j'apréhende un peu ce retour à la dure réalité. Lorsque cela fait plus de 40 jours que tu te lèves chaque matin ou presque dans une ville différente entouré de backpackers comme moi qui font un tour de l'Europe et avec qui la veille on a partagé aventures, alcool, histoires, etc... car il me faut bien censurer!!! Enfin, me réveiller le 31 au matin dans mon lit, à Laval (eh oui, dans le 450), cela me fera un certain choc, je crois. Et même, chacun de ces 42 derniers jours m'aura permis de découvrir un nouvelle ville, une nouvelle région de France, de Belgique, de Hollande, de l'Espagne ou même de l'Italie. Ouf, 16 villes (je crois) au total. Et j'aurais certainement pu en faire plus si j'avais su dès le départ quel genre de voyageur j'étais. Mais cela, mes amis, l'on ne peut s'en rendre compte que sur place. Maintenant, je saurai que dans un prochain voyage, une passe restrictive de train ne peut me convenir... il me faut de la liberté, donc une passe illimitée... maintenant je le sais. Ce sont tous des petits trucs comme cela que j'ai appris. En effet, ce voyage m'aura non seulement appris à connaître d'autres endroits, me faire un tat de nouveaux amis à travers le monde; il m'aura surtout appris à me connaître, moi. Un mois et demie, seul, dans d'autres pays à voyager avec ton sac à dos, tu aprends à te débrouiller, mais surtout, tu apprends à mieux découvrir tes limites et d'autres caractères de ta personnalité. Tu apprends à être plus sociable (entre autre), t'a pas le choix!!! Plusieurs me disaient que voyager seul peut parfois être difficile, c'est vrai, j'avoue avoir eu quelques petits down parfois, mais c'est normal. Autrement, jaurais parfois eu envie de parler à un ami de ce que je peux ressentir à un moment précis, devant la magnifficence du Louvre, la richesse du Vatican, mais plutôt que d'en parler live, j'attendais et le soir venu, j'ouvre mon blog pour en parler et/ou j'en parle avec mes nouveaux amis rencontrés à l'auberge de jeunesse alors qu'il était l'heure de la bière. En fait, c'est pas si compliqué d'aborder les gens en voyage, la formule est simple: '' Eh, where you from ?'' et là, la discussion démarre d'elle même. Ou bien, perdu au fond d'une petite ville où l'on ne parle pas français et que tout à coup tu entends un couple de québécois au loin, tu t'approches en disant simplement : '' ...de où au Québec ?''. C'est pas sorcier comme phrases clés, mais ce sont d'excellents ice breaker qui fonctionnent à tout coup....................
Bon je dois vous laisser car ma session internet va expirer dans quelques instants. Juste un petit mot pour vous dire que j'ai très hâte de vous revoir et je je continuerai ce post mortem, si je peux m'exprimer ainsi, à mon retour, dans le confort de ma chambre.
Aller, à demain matin...
Mat, on the way back.
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